Documents biométriques : Une nouvelle immatriculation des véhicules en 2016

Documents biométriques : Une nouvelle immatriculation des véhicules en 2016

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a déclaré que l’établissement de la nouvelle carte grise permettra de revoir  » profondément  » le fonctionnement du parc national roulant et les transactions commerciales dans le domaine de l’automobile.

C’est dans la commune de Nedroma que Bedoui a délivré la première carte grise. Il en profitera pour instruire qu’ « il faut faire vite pour délivrer la carte grise et le permis de conduire dans l’ensemble des communes du pays ». Il demandera à  » préparer les ressources humaines pour se familiariser avec les nouvelles technologies introduites par l’informatisation des documents et du service public « . Il fera savoir qu’avant la fin du premier semestre 2016, les services de l’Intérieur auront mis au point une nouvelle carte d’immatriculation. Elle sera électronique et permettra de donner  » une identité permanente  » aux véhicules. La faisabilité du nouveau document passe par  » la révision profonde du système de gestion du parc national roulant « . Le ministre de l’Intérieur explique que « la carte grise qui s’appellera carte d’immatriculation nous permettra de dévoiler les malversations et la falsification des documents et même de suivre le mouvement des transactions commerciales dans le marché de l’automobile, dans les ventes, les achats et les importations ». Bedoui fait savoir que les plaques d’immatriculation des véhicules changeront de données.  » Chaque véhicule aura un numéro d’enregistrement pour toute la vie, il n’y aura plus d’immatriculation par wilaya mais elle sera nationale pour une identification unifiée des véhicules « , souligne-t-il. Il estime que  » ce n’est plus une simple question administrative mais on veut par cette nouvelle procédure, corriger tous les aspects non conformes ou inappropriés dans le marché de l’automobile « . La nouvelle carte d’immatriculation c’est, dit-il, « comme une carte nationale d’identité pour le véhicule, elle est unique et permanente « . Il est possible qu’une fois la technique et les données maîtrisées, les services de l’Intérieur exigent que la vente et l’achat des voitures notamment d’occasion se fera par acte notarial. Les cadres du ministère de l’Intérieur notent avec fierté que les documents biométriques nouvellement mis au point doivent faciliter le fonctionnement de l’ensemble des structures. Il est prévu à cet effet la mise en liaison du système des données de l’état civil avec d’autres institutions en plus que celles de la justice, l’éducation et la formation professionnelle déjà en cours de finalisation. Un système qui a emmagasiné plus de 62 millions d’actes de naissance à travers le territoire national. « Avant la fin de l’année en cours, la numérisation des documents aura touché l’ensemble des communes « , assure le ministre. Il exhorte le citoyen à comprendre et à constater qu’ » il est au cœur de tous les développements, il est la priorité du gouvernement dans toute sa stratégie « . Bedoui lui demande alors qu’ » il soit conscient de cet effort à son service, c’est une relation de complémentarité et de partenariat entre lui et les institutions de l’Etat, et ce n’est qu’un début « . L’objectif étant, selon lui, que  » tous les autres secteurs atteignent ces développements « . Il semble cependant que le ministère de l’Intérieur ait pris un long temps d’avance sur le reste des institutions nationales en raison du  » décalage  » technologique qui le sépare d’elles. En effet, si le ministère de Bedoui a réussi à établir un passeport biométrique en l’espace de 48h, des structures comme certaines wilayas ou alors les consulats algériens à l’étranger passent trois à quatre mois pour le délivrer à son demandeur.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé que dans les prochaines semaines, ses services mettront au point  » une charte de la démocratie participative « . Bedoui explique que  » cette charte comportera les valeurs et principes essentiels qui permettront d’établir un partenariat entre la démocratie élective et la démocratie participative pour faire participer le citoyen dans les choix du développement local et durable « .