Intervenant mardi lors des travaux du 12e Forum de Doha, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a encore une fois réitéré la position de l’Algérie qui de par son histoire « est contre » l’intervention étrangère.
« Notre pays, pour des raisons différentes, a sa propre évaluation de ces interventions, qui peuvent être porteuses, à court terme, de solutions et, à long terme, de problèmes », a précisé le ministre des affaires étrangères au cours de de même forum.
Critiquant les pays de l’alliance internationale, Mourad Medelci leur demande avant toute autre intervention militaire de »s’auto-évaluer sur les interventions qu’ils ont déjà effectuées », ajoutant que l’exigence de transparence des affaires internes des pays « doit s’accompagner aujourd’hui de la transparence dans la gouvernance mondiale ».
« Ceci, a-t-il précisé, nous ramène à la question du multilatéralisme et de la réforme de l’ONU pour lui permettre de trouver les solutions appropriées au moment opportun et non pas créer d’autres problèmes » a ajouté Medelci.