Le président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), Noureddine Daoudi est revenu hier à Oran, sur le taux d’exploitation du domaine minier national.
Intervenant lors de l’ouverture de la 10e édition du salon professionnel international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures (NAPEC 2021) à Oran, le responsable affirme que « seulement 40% du domaine minier national fait l’objet de prospection et d’exploitation ». Par conséquent, 60% du domaine minier n’est toujours pas encore exploré ni exploité.
« La superficie couverte par les travaux de prospection, de recherche et d’exploitation représente 40% de la surface globale, ce qui laisse libre une superficie dépassant les 60% du domaine minier national des hydrocarbures qui n’est pas encore exploré », déclare le président de l’Alnaft.
D’ailleurs, il explique que « la couverture du domaine minier national des hydrocarbures (onshore et offshore), qui s’étend sur une superficie de plus de 1.75 million de kilomètres carrés, en matière de travaux, demeure insuffisante ».
« Ces chiffres témoignent de la diversité d’opportunités »
Ainsi, Noureddine Daoudi estime que « ces chiffres témoignent de la diversité d’opportunités présentes et de l’ampleur des investissements à considérer dans les perspectives d’une valorisation optimale des ressources existantes ».
Concernant le potentiel pétro-gazier de l’Algérie, l’intervenant affirme qu’il « demeure important » précisant que « la base des réserves actuelles peut être renforcée grâce à la couverture de l’ensemble des thématiques et régions du pays, y compris l’offshore ».
À ce propos, il précise que le domaine offshore devrait « bénéficier d’une appréciation plus soutenue ». Il rappelle également que « 75% des découvertes majeures réalisées à travers le monde ces dernières années sont situées en mer ».