À l’ère du coronavirus, comme lors de toutes les pandémies, émergent des pénuries. Mais certaines sont plus dangereuses et injustifiées que d’autres, c’est le cas de la pénurie du sang qui frappe actuellement l’Algérie. Des malades souffrent du manque du sang et des plaquettes qui leur sont indispensables.
C’est Linda Ould Kablia, la Directrice Générale de l’Agence Nationale du Sang qui a donné l’alerte aujourd’hui, le 02 février 2022, lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale. La spécialiste indique que les dons de sang ont reculé d’une manière inquiétante, et que l’Agence souffre d’une véritable pénurie, mettant plusieurs malades en danger de mort.
Une baisse de 50 %
La directrice générale de l’Agence nationale du sang, le Dr Linda Ould Kablia, a assuré que les banques de sang au niveau national souffrent actuellement d’un important déficit qui est dû à la quatrième vague de la Covid-19, mais aussi aux précédentes vagues qui ont provoqué une diminution du nombre de donneurs et une baisse des poches de sang calculée à 50 %.
La spécialiste rappelle que l’Agence dispose de 241 centres à travers tout le pays et que la période la plus au cours de laquelle l’Agence nationale du sang souffre de ce problème est le mois de Ramadan et la saison estivale. Actuellement, la spécialiste pointe du doigt la pandémie et la crainte injustifiée des citoyens.
Elle assure toutefois qu’en 2021, les dons de sang ont augmenté de 11,41 % par rapport à 2020. Au cours des six premiers mois de 2021, l’Agence a collecté plus de 325 000 poches au niveau national, indique la spécialiste qui s’attend à ce que le retour des donneurs se poursuive au cours de l’année 2022.