Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid , a annoncé, aujourd’hui le 07 mai, le lancement du registre des abstentions de don d’organes afin de faciliter le processus d’identification clinique des donneurs décédés.
La déclaration du ministre Benbouzid est intervenue lors d’une conférence de presse sur la réalité de la transplantation d’organes dans le contexte de l’épidémie de la Covid en Algérie.
Le ministre a révélé que la préparation et le lancement du registre national de ce registre sont conformes aux dispositions de la loi sur la santé. Son lancement est intervenu en application de l’article 362 de la loi sur la santé promulguée en 2018.
Selon cette loi, l’abstinence peut être exprimée par l’inscription dans le registre d’abstinence au niveau de l’Agence nationale de transplantation d’organes.
Cet article précise que « le prélèvement d’organes ou de cellules humaines sur des personnes décédées à des fins de transplantation ne peut avoir lieu qu’après l’examen médical et juridique du défunt, selon les critères précisés par le ministre de la Santé.
100 greffes de rein ont pu être réalisées depuis ce mois janvier, contre uniquement 91 greffes en 2020
Le même article précise également que «la suppression dans ce cas peut avoir lieu s’il n’exprime pas dans sa vie son envie de donner ses organes. Ce refus peut donc s’exprimer par différents moyens, notamment en s’inscrivant dans le registre d’abstinence au niveau de l’agence nationale pour la transplantation d’organes. » Le ministre a également déclaré que l’équipe médicale chargée de la transplantation est tenue d’inspecter le dossier d’abstinence au cas où le défunt ne souhaitait pas que des organes lui soient prélevés.
La même loi stipule: «Dans le cas où aucune inscription n’est faite dans ce registre, les membres adultes de la famille de la personne décédée sont consultés. Cette consultation est faite dans l’ordre de priorité suivant : le père, la mère, le mari, les enfants, les frères et sœurs et en cas de figure ultime, un représentant légal. Le ministre a ajouté que les équipes compétentes, avec l’appui de l’Agence nationale de transplantation d’organes, ont pu lancer des opérations de transplantation d’organes, en tenant compte des protocoles de santé préventifs, et ce, depuis octobre 2020.
Benbouzid a également confirmé que 100 greffes de rein ont pu être réalisées depuis ce mois janvier, contre uniquement 91 greffes en 2020.