Depuis presque une semaine, un coup d’accélérateur a été donné par le gouvernement au secteur de l’automobile. En effet, depuis l’annonce du président de la république, Abdelmadjid Tebboune, dans laquelle il a donné le feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans, le dimanche 9 octobre. D’autres annonces sont venues encore une fois rassuré les algériens, notamment la signature entre le ministère de l’Industrie et la constructeur automobile italien Fiat.
C’est dans cette lignée, que le Premier ministre, Aimene Benabderrahamne a déclaré que le gouvernement était en train de préparer un nouveau cahier des charges pour l’importation de voitures.
Le Premier ministre a ajouté aujourd’hui, samedi 15 octobre, lors de ses réponses aux questions des membres du Conseil de la Nation sur la déclaration de politique générale du gouvernement, que le nouveau cahier des charges prendrait en charge les déséquilibres constatés dans l’ancien régime pour cette activité. D’une manière qui préserve, notamment l’économie nationale, des pratiques illégales. Ce qui a été enregistré à travers l’inflation importante des factures et la fuite de devises fortes qui l’a accompagnée.
Le Premier ministre a également indiqué que ce nouveau cadre réglementaire comprendra des mesures supplémentaires pour protéger les droits des consommateurs, contre les pratiques illégales précédemment enregistrées qui ont privé les consommateurs algériens de leur droit en termes de délais de livraison, de droits de garantie et de services après-vente. Et conformément aux instructions du président de la République, le nouveau cadre organisationnel sera présenté lors du prochain conseil des ministres.
Le Premier ministre revient sur l’importation des véhicules de moins de 3 ans
S’agissant de l’octroi de licences pour l’importation des véhicules utilisés depuis moins de trois ans, le Premier ministre a indiqué que, selon les sorties du dernier conseil des ministres, le gouvernement est en train de concrétiser cette décision, qui permettra de réduire la pression sur la demande nationale concernant les véhicules.
Dans le même contexte, le Premier ministre a indiqué que le dossier de la mise en place d’une véritable industrie automobile locale a avancé, car des négociations avancées sont menées avec des constructeurs de marques automobiles internationales qui expriment une volonté urgente d’investir dans notre pays. Ces négociations ont commencé à se concrétiser à travers l’accord-cadre qui a été signé le jeudi 13 octobre 2022 avec le complexe automobile italien .