Au cœur de la 4e vague de l’épidémie du coronavirus, l’Algérie fait face à une propagation phénoménale du variant Omicron. Or, ce dernier présente déjà une nouvelle mutation dont celle baptisée BA.2. Des cas de cette mutation sont désormais détectés en Algérie.
Le Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar a annoncé ce dimanche 30 janvier, l’apparition de cas de la nouvelle mutation du variant Omicron en Algérie, baptisée BA.2.
Dans une déclaration rapportée par le quotidien arabophone El Bilad, le responsable précisait que les cas de ce nouveau sous-variant ont été détectés dans les wilayas d’Alger, de Constantine et d’Oran.
L’intervenant assure, toutefois, qu’en matière de dangerosité, la nouvelle mutation du variant Omicron reste dans le même niveau que sa première souche. Et malgré les symptômes légers de l’Omicron, il appelle les citoyens à plus de vigilance.
Ce que l’on sait sur le variant BA.2 d’Omicron
Il convient de noter que cette nouvelle mutation du variant Omicron, baptisée BA2 est apparue une semaine après la détection de la souche initiale de ce nouveau variant. En effet, le sous-variant BA.2 est une forme évoluée de la mutation BA.1 communément appelé Omicron.
Selon les premiers résultats des séquençages menés sur la mutation, l’on note de nombreuses similitudes entre les variants BA.2 et Omicron. Or, les scientifiques notent également « une différence notable sur la protéine Spike qui détermine la contagiosité du virus, mais aussi les effets de la réponse immunitaire permise par les anticorps ».
Mercredi dernier, le principal institut de santé publique au Danemark affirme que le sous-variant BA.2 se propage plus d’une fois et demie plus rapidement que l’original BA.1.
« Des calculs préliminaires indiquent que le BA.2 est effectivement bien plus d’une fois et demie plus contagieux que le BA.1 », a déclaré le Statens Serum Institute. Le BA.2 toucherait particulièrement les enfants et les personnes non vaccinées, selon la même source.