L’expert chercheur en virologie, et ancien biologiste de laboratoire d’analyses Mohamed Melhag a voulu souligner le fait qu’il était encore très prématuré de parler de la fin de la pandémie.
En effet, celui-ci a affirmé dans une interview accordée à Radio Constantine, aujourd’hui, vendredi 12 février que : « la situation épidémiologique, selon les statistiques, est stable, mais des exceptions sont enregistrées, notamment avec l’émergence du sous-mutant Omicron, qui se caractérise par une propagation rapide”.
Ce dernier a expliqué que l’Algérie est toujours concernée par la quatrième vague du virus, soulignant le fait que la possibilité d’une hausse des cas est encore d’actualité.
De plus, l’apparition d’autres variants avec des caractéristiques de propagation plus rapide est à prévoir vu les mutations et les évolutions possibles en virologie.
A contrario, d’après l’expert si les nouveaux variants ne se propagent pas aussi rapidement, l’Algérie pourrait se sentir concernée par la fin de la COVID-19.
Un bilan enregistrant toujours quelques cas
Pour rappel, malgré une baisse considérable des cas, l’Algérie enregistre encore plusieurs cas de contamination à la Covid-19 quotidiennement.
En effet, le 10 février 2022, dans son bilan le ministère de la Santé a annoncé 518 nouveaux cas ,12 nouveaux décès dus à des complications liées au virus mais également 32 nouvelles d’admissions aux services de soins intensifs ainsi que 416 nouvelles guérisons.
Ces chiffres attestent certes d’une baisse considérable mais font monter le total des infections à plus de 260 191 cas comptabilisés depuis le début de la pandémie ce qui ne nous permet pas d’être moins vigilants.