Les conférences s’articuleront autour des contenus du droit international des droits de l’homme en termes de catégories et de mécanismes de protection et du Comité national du DIH.
La session de formation en droit international des droits de l’homme et en droit international humanitaire (DIH) a débuté hier à Alger avec la participation de magistrats, d’experts et d’étudiants magistrats. La session qui traitera de plusieurs thèmes dont «Le droit international humanitaire (DIH) et les droits de l’homme» tend à «diffuser et ancrer la culture du droit qu’il s’agisse du droit international humanitaire ou du droit international des droits de l’homme». Les organisateurs de cette session, à savoir le Comité national du DIH et du droit international des droits de l’homme et le Centre de la recherche scientifique et le Comité international de la Croix-Rouge visent à «renforcer et relancer la coopération commune». D’autre part, les conférences s’articuleront autour des contenus du droit international des droits de l’homme en termes de catégories et de mécanismes de protection et du Comité national du DIH, institué en vertu du décret présidentiel du 4 juin 2008 présidé par le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Les participants se pencheront également sur d’autres thèmes liés essentiellement au DIH et aux mécanismes de protection des catégories concernées outre le rôle du Comité international de la Croix-Rouge dans la mise en exécution de ce droit.
L’encadrement de cette session de formation de deux jours, a été confié à des enseignants universitaires et à des experts en droit international de la mission du Comité international de la Croix-Rouge à Alger et du comité du DIH. L’effort de M. Louh ne s’arrête pas là, puisque l’institution passe à la vitesse supérieure, en tenant des procès par le moyen de la visioconférence, un moyen qui contribue à fluidifier l’acte judiciaire et, partant, en finir avec la bureaucratie, tout en sécurisant les procès en pénal. La modernisation tous azimuts que vit le secteur, ces dernières années, s’accompagne d’un travail de réforme en profondeur de la législation nationale pour l’adapter à l’évolution de la société et la rapprocher de l’Etat de droit.«Ces réformes, axées notamment sur la modernisation de la justice, l’humanisation des conditions carcérales et le renforcement de la crédibilité de la justice en faveur de la protection des droits et des libertés, permettront d’«édifier un Etat fort et juste», a résumé le ministre.
Pour le ministre, ces réformes consacrent, à mesure que l’on avance dans leur élaboration, les libertés et les droits des individus. Même s’il reste du chemin à parcourir par rapport à cette question, il est tout de même évident que des avancées concrètes ont été réalisées sur le terrain. Tous ces résultats ne relèvent pas du hasard ou simplement parce que la volonté politique a été clairement exprimée. Il a fallu également travailler sur le système législatif national lui-même, de même que dans le sens de la formation des magistrats, qui a fait l’objet d’un effort particulier. Cela, sans oublier la consolidation des droits de la défense, un autre souci majeur du ministre de la Justice.