Ils ont dressé un tableau noir sur la situation des droits de l’homme en Algérie. Des ONG, des défenseurs des droits de l’homme, mais aussi des avocats.
Dans un document rendu public à la veille du 73e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU ; les signataires ont interpelé les autorités algériennes sur « les violations des libertés fondamentales ».
Parmi les organisations signataires du document, on retrouve la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), la CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie) et le SNAPAP.
Les signataires réclament la libération des « détenus d’opinion »
Dans leur document, les signataires ont dénoncé des atteintes aux droits de l’homme, mais ils ont également réclamé la libération des détenus d’opinion qui, selon des militants, leur nombre frôle la barre des 280.
« 2021 est une année sombre pour les droits de l’Homme en Algérie (…) Cette année encore, nous célébrons, dans un climat de répression et de restriction des droits fondamentaux des Algériennes et des Algériens, la Journée mondiale des droits humains – qui coïncide avec le 73e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de l’ONU, acceptée par l’Algérie au lendemain de son indépendance », lit-on dans le document.
« Nous appelons le pouvoir à l’arrêt de la répression et à la levée de l’ensemble des restrictions à l’exercice des droits et libertés fondamentaux. Nous réitérons notre demande pressante pour la libération inconditionnelle de l’ensemble des détenus d’opinion, dont les journalistes, les défenseurs des droits humains et les avocats », ont-ils ajouté.