La star du cinéma français pendant les années 1960, et l’incontournable muse des grands artistes et des illustres réalisateurs, Brigitte Bardot, qui a aujourd’hui 86 ans, et qui s’est reconvertie en militante des droits des animaux, n’a pas manqué de réagir à la campagne intitulée #Stop_Galoufa_En_Algérie.
En effet, la star du film « Et Dieu créa la femme », a décidé d’interpeller le président Abdelmadjid Tebboune via une lettre publiée sur le site de sa fondation. Dans cette lettre, Brigitte Bardot demande « l’arrêt des atroces électrocutions de chiens et de chats et les tueries au fusil ». Cette réaction de l’icône de la lutte pour les droits des femmes pendant le siècle dernier, intervient suite à la campagne #Stop_Galoufa_En_Algérie.
« Effarée et révoltée », Brigitte interpelle Tebboune
La star Française dit avoir eu vent du mouvement #stop_galoufa_en_Algérie, qu’elle qualifie de « mouvement citoyen » qui vise a « à l’arrêt de ces sinistres fourrières où les animaux sont mélangés dans les cages, arrosés puis électrocutés ». La défenseuse des droits des animaux se dit alors « effarée et révoltée par le sort réservé aux animaux mis à mort par la méthode dite « GALOUFA » ! ».
Cette campagne largement critiquée sur les réseaux sociaux en Algérie a poussé Bardot s’adresser directement au président Tebboune « Monsieur le Président, vous êtes le nouveau responsable de ce pays et je vous en félicite, mais il est inadmissible que de telles horreurs soient encore largement pratiquées… », a-t-elle écrit, ajoutant par la suite que « Les Algériens ne se reconnaissent pas dans ces exécutions cruelles et nous demandent d’intervenir pour apporter notre expertise et des solutions humaines et responsables ».
Brigitte considère que l’Algérie est « un modèle pour les pays du Maghreb », ce qui devrait l’empêcher de permettre un tel massacre. Enfin, l’ancienne actrice Française demande au président Tebboune d’engager « une campagne nationale de stérilisations beaucoup plus efficace, salubre et humaine ». Bardot propose aussi au président Tebboune de faire appel à sa fondation qui « se tient à votre disposition pour vous apporter toute expertise nécessaire », indique le texte de la lettre.