Les Panafricaines est un intitulé générique d’une belle idée. Celle de créer un espace de débat et de réflexion autour la réalité et les défis des femmes africaines par rapport à ce métier.
Et c’est hier matin qu’ont démarré à Marrakech (Maroc) les travaux du premier Forum des femmes journalistes en Afrique, «Les Panafricaines», organisé à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, par la station de radio marocaine 2M en collaboration avec le Comité Parité et Diversité du groupe 2M. Le programme du Forum s’organise autour de sept axes de réflexion, notamment «La place des femmes dans les médias africains», «Les préoccupations majeures des femmes journalistes en Afrique», «Les femmes dans un monde du travail en évolution», «Les médias en mouvement au Maroc, les femmes à la tête des supports médiatiques peuvent-elles apporter le changement ?», «Quel regard de la femme journaliste africaine dans les médias internationaux ?», et «Comment renforcer les synergies au sein des médias africains ? Appel à la charte des Panafricaines». Dans l’après-midi des workshops devaient avoir lieu. A l’issue de cette journée, une charte du Réseau des femmes Journalistes d’Afrique «permettra de jeter les bases d’un référentiel commun permettant d’améliorer le travail des femmes dans les médias». En outre, les Panafricaines est un événement qui se tient depuis le 5 mars et qui réunit 100 femmes des médias (reporters, rédactrices en chef, directrices de publication, TV, radio et presse écrit) en provenance de 22 pays africains francophones. Une occasion pour ces professionnelles des médias d’établir un contact, de nouer des liens et d’envisager d’éventuelles collaborations. En amont du Forum, un certain nombre d’activités a été organisé. Outre une visite à la mosquée Hassan II de Casablanca, une rencontre s’est tenue lundi dernier au siège du Conseil économique, social et environnemental à Rabat. Durant cette rencontre, le président du conseil et trois de ses collaborateurs, des experts, ont évoqué la situation des femmes au Maroc, ce que prévoit la constitution ainsi que les différentes initiatives féminines qui existent actuellement. L’aspect religieux a également été abordé par Hamed Abbadi, secrétaire général de la Rabita Mohammedia. Dans son intervention, il a mis en avant un islam de dialogue et de tolérance, une religion de paix qui fait aussi la promotion du vivre-ensemble. Nous y reviendrons.