L’activité de dépanneur de véhicules, un métier présenté comme « difficile et parfois, mal perçu », retient, ce mardi, l’attention de la chaine 3 de la Radio Algérienne, laquelle lui réserve l’un de ses sujets.
On y apprend qu’en fait de « dépanneurs », il s’agit de ces véhicules sillonnant, à longueur de journée et durant certaines parties de la nuit, les voies routières, à l’affût d’automobilistes tombés en panne et qui, en guise de dépannage, leur propose de remorquer leur véhicule vers la destination de leur choix.
L’un des propriétaires de ces moyens de dépannage (de remorquage en fait), affirme que leur travail consiste à « assister » les conducteurs tombés en panneau, « en les aidant sur place ou bien à leur proposer de les remorquer vers leur domicile ».
Face aux accusations portées à l’encontre de membres de sa corporation, accusés de faire dans l’opportunisme et de faire payer des sommes exorbitantes pour leurs services, l’un de ces « dépanneurs », Abdelhamid tente de se défendre, finissant par admettre qu’il y a parmi eux de parfaits « profiteurs ».
« C’est vrai, déclare-t-il, qu’il existe des dépanneurs sans scrupules », qui profitent de la détresse d’automobilistes pour leur opposer leur loi, en faisant payer leurs prestations au prix fort ».
L’auteur du reportage signale, par ailleurs, que certaines sociétés d’assurance se sont mises, les unes après les autres, à inaugurer des services de dépannage au bénéfice des propriétaires de véhicules qui leur sont affiliés.
Hassan Khelifati, PDG d’Alliances Assurances explique, ainsi, qu’en cas de panne, d’accident, de perte de clé de leur véhicule, ou même de « crevaison », des prestations sont fournies par l’assureur à ses assurés, soulignant que celles-ci ne sont, toutefois, pas obligatoire et qu’elles sont proposées sous diverses formules contre paiement.