Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé une décision majeure concernant les bacheliers de la session 2025, filière lettres. Ces derniers pourront désormais s’orienter vers des spécialités scientifiques modernes, une première qui marque un tournant dans le système éducatif algérien.
Selon Abdeljabbar Daoudi, conseiller du ministre chargé de la communication numérique et de l’information, cette mesure ne concerne pas les spécialités scientifiques traditionnelles, mais plutôt des domaines innovants basés sur l’économie du savoir.
Ces nouvelles filières, adaptées aux évolutions technologiques et économiques, offrent aux titulaires d’un baccalauréat littéraire l’opportunité de se former dans des secteurs porteurs et en pleine expansion.
» Il ne s’agit pas de disciplines scientifiques classiques, mais plutôt de ce que l’on appelle les sciences modernes, qui reposent sur l’économie de la connaissance. Ces domaines sont accessibles aux bacheliers issus des filières littéraires, qui peuvent y exceller « , a précisé M. Daoudi.
🟢 À LIRE AUSSI : BAC et BEM 2025 / Algérie : le ministère de l’Éducation fixe les dates
Cette décision s’inscrit dans une volonté d’élargir les horizons des étudiants et de répondre aux besoins du marché du travail, tout en tenant compte des compétences et des aptitudes des élèves issus des filières littéraires. Une initiative qui pourrait bien redéfinir l’avenir professionnel de nombreux jeunes Algériens.
Rentrée universitaire 2025-2026 : Réformes majeures en vue
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également dévoilé une série de réformes ambitieuses qui marqueront la rentrée universitaire 2025-2026. L’accent est mis sur la modernisation de la formation, l’élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur et le renforcement de la recherche scientifique.
Dans un effort pour améliorer la qualité de la formation des enseignants, plusieurs villes universitaires verront l’ouverture de nouvelles écoles normales supérieures. Parallèlement, des annexes universitaires seront créées pour rapprocher l’enseignement supérieur des étudiants à travers le pays.
Une mesure inédite permettra aux bacheliers littéraires d’accéder à des formations scientifiques modernes, axées sur l’économie de la connaissance. Ces formations, qui ne concernent pas les sciences fondamentales, intégreront les nouvelles technologies et l’innovation, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives aux étudiants.
L’anglais continue de s’imposer comme langue d’enseignement dans les universités algériennes. Avec plus de 13 915 matières enseignées en anglais, couvrant la majorité des domaines scientifiques et technologiques, l’objectif est de faciliter l’insertion des étudiants dans un environnement académique et professionnel international.
L’année 2025 verra l’achèvement de nombreux projets de recherche nationaux et internationaux, axés sur des priorités nationales telles que la sécurité alimentaire, énergétique et hydrique.
🟢 À LIRE AUSSI : Nouvelles écoles supérieures, anglais : les grandes lignes de la rentrée 2025-2026
Le ministère a également annoncé la publication prochaine d’une liste d’enseignants distingués au grade de « professeur émérite », reconnaissant ainsi leur contribution exceptionnelle à la recherche et à l’enseignement.
Un programme de formation doctorale d’excellence dans un domaine stratégique sera également lancé.
Ces réformes témoignent de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur de moderniser le système universitaire algérien et de l’adapter aux enjeux du 21e siècle.