e ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a présenté hier devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés du Conseil de la Nation, les deux projets de loi relatifs à l’organisation pénitentiaire et aux compéten

e ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a présenté hier devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés du Conseil de la Nation, les deux projets de loi relatifs à l’organisation pénitentiaire et aux compéten

Le jour d’après. Abdelwahid Temmar, notre ministre de l’Habitat ne décolère pas. Dimanche, dernier jour de 2017, il était à Bouira où il a sermonné les différents intervenants en charge de la réalisation des programmes de logements. «C’est inadmissible!» n’a-t-il pas cessé de répéter à chacune de ses visites dans plusieurs wilayas du pays. Il a répété la même chose aux directeurs de wilayas de son département ainsi qu’aux représentants de certaines entreprises. La cause? Les retards accusés dans les livraisons de logements. Pourtant, de janvier à novembre 2017 pas moins de 234.000 logements, tous types confondus, ont été distribués. Ce qui est déjà une prouesse. Mais Temmar en veut plus car il doit relever le défi et livrer tous les logements inscrits dans le programme quinquennal en cours (1600.000 logements), avant la fin 2019. Il met la pression. Il multiplie les visites sur chantier ainsi que les réunions avec ses cadres. Avec les opérateurs. Ce qui lui permet de cerner tous les problèmes qui se dressent à différents niveaux et adapter les solutions qui s’imposent. D’ailleurs, à Bouira, il a annoncé «que de nouvelles instructions seront transmises à tous les responsables locaux concernés à travers les différentes wilayas du pays…visant à élaborer une méthode de travail unifiée afin d’éviter les retards». Une feuille de route pour sortir du marasme. Même s’il n’a pas donné des détails sur ses instructions, les difficultés, auxquelles doit faire face son secteur, sont, pour la plupart, connues de tous. Parmi elles, seuls les retards de paiements ont été surmontés très récemment. C’est beaucoup, mais d’autres problèmes d’importance demeurent. Il y a le manque de main- d’oeuvre. Le manque de professionnalisme chez certains opérateurs. «Sur les 7000 promoteurs immobiliers que compte le pays, certains n’ont aucun lien avec ce domaine», a-t-il déploré lors de sa visite à Aïn Témouchent. D’autres n’ont pas les capacités financières requises et comptent sur l’argent des bénéficiaires pour travailler. La bureaucratie a également sa part du problème. Le mode de gestion des entreprises qui n’accordent pas l’importance voulue à la compétitivité. Comme par exemple la mécanisation de la manutention ou du stockage conséquent des matériaux de construction selon la taille des projets. On peut citer, à titre d’exemple, les moyens de levage, les centrales à béton, les techniques de coffrage, etc. Et même le planning des travaux qui devrait tenir compte des aléas climatiques. Pour réserver la saison des pluies aux seuls corps d’état secondaires. Tout ceci relève d’une réelle maîtrise de l’acte de bâtir. On a envie de dire d’une culture. Et c’est là où le défi que doit relever Temmar prend un poids considérable. 2018 sera l’année du logement a-t-il promis. Pour atteindre ses objectifs, Temmar est sur tous les fronts. Ils sont nombreux et ne lui laissent pas beaucoup de répit. Pour lui et pour le plus grand bonheur des bénéficiaires qui attendent, le meilleur voeu de bonne année à lui souhaiter est de réussir ces «travaux d’hercule»!