Depuis déjà un mois, les échanges commerciaux entre l’Espagne et l’Algérie sont gelés. Les opérations de commerce extérieur sont suspendues et les commerçants se retrouvent dans l’impasse totale.
Cependant, l’Algérie vient de lâcher du lest et revient sur sa décision. En effet, l’association des banques et établissements financiers ( ABEF ) a donné de nouvelles directives aux directeurs de banques.
C’est par le biais d’une note envoyée le jeudi 28 juillet 2022, qu’elle apporte plus de détails quant à ces nouvelles mesures. Celles-ci concernent le gel sur les opérations de domiciliations bancaires des commerces extérieurs de produits et services de et vers l’Espagne.
La suspension des échanges a été levée, et l’ABEF affirme que « les mesures conservatoires cités en objet ne sont plus de mise » parlant du gel, et ce dès le 28 juillet.
Selon la même note, cette décision a été prise suite à une « opération d’évaluation » du système en coordination avec les parties concernées.
L’ABEF était déjà revenue sur l’affaire
Après de nombreuses réactions, l’association des banques était revenue sur le sujet. Elle avait précisé que ce gel ne concernait pas les opérations d’importations ou d’exportations de biens et services qui proviennent d’Espagne ou d’origine espagnole domiciliées avant le 9 juin 2022.
L’ABEF, avait néanmoins apporté quelques précisions : les mouvements de marchandises ou de services doivent avoir été faits après cette même date.
De plus, ce gel ne concernait pas toute marchandise qui venait d’Espagne, ou d’origine espagnole expédiée avant le 9 juin.
Algérie-Espagne: retour sur la suspension des échanges commerciaux
Suite à la suspension du Traité d’amitié et de bon voisinage, les échanges commerciaux ont été gelés.
L’association des banques et des établissements financiers avait adressé une note aux directeurs des banques et établissements financiers le 8 juin 2022.
Elle y avait annoncé la suspension des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Espagne. En effet, l’ABEF demanda à l’ensemble des établissements financiers de geler les domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur de produits et services entre les deux pays.