Se basant sur les données des Douanes algériennes et françaises, la direction générale du Trésor français a relevé, dans une de ses dernières publications, un écart important dans les montants des échanges commerciaux entre l’Algérie et la France. Ainsi, selon les Douanes françaises, les exportations vers l’Algérie sont évaluées à 4,1 Mds d’euros (4,8 Mds USD) quand, du côté algérien, on les estime à 5,3 Mds d’euros. Même chose pour les exportations algériennes, enregistrées à 3,9 Mds d’euros (4,6 Mds USD) par les Douanes algériennes contre 4,2 Mds d’euros pour les Douanes françaises.
Ainsi, l’excédent français mesuré par les Douanes françaises est de 1,1 Md d’euros contre seulement 0,2 Md d’euros pour les Douanes algériennes. Certes, la direction générale du Trésor français explique que “des méthodes de calcul différentes concernant les échanges d’hydrocarbures et les achats de véhicules peuvent notamment expliquer ces écarts”. Mais les méthodes de calculs peuvent-elles, à elles seules, expliquer l’écart si important dans les montants ?