Les politiques sont nombreux à réagir après les violences de la nuit de vendredi à ce samedi…
Après la nuit de violences devant le commissariat du quartiers des Merisiers, à Trappes (Yvalines), les politiques ont été nombreux à réagir.
Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur a expliqué qu’«il n’y a aucune raison valable pour que des violences urbaines se justifient. S’en prendre aux forces de l’ordre, à un commissariat, est inacceptable dans un Etat de droit. J’en appelle au calme.» Il a également ajouté que «s’en prendre à des institutions ou à des biens publics, tout cela n’a aucun sens, ne règle aucun problème, est inadmissible. Aucun élément ne peut justifier la moindre violence. L’ordre républicain sera rétabli à Trappes».
Benoît Hamon. Le ministre de l’Economie sociale et solidaire et député des Yvelines s’est exprimé ce samedi: «Ces agressions contre les policiers et les actes de dégradation des biens privés ou publics sont inacceptables.»
Harlem Désir (PS). Le secrétaire national du parti socialiste dénonce «la dérisoire tentative d’instrumentalisation de ces violences urbaines par la droite, qui devrait s’en tenir à un discours de reponsabilité et non d’exploitation politicienne, et par l’extrême droite». Il ajoute: «Le Parti socialiste appelle chacun au calme et au respect de la loi républicaine.»
A droite, Eric Ciotti (UMP), est également revenu sur les faits de la veille dans un communiqué. «La République se doit d’être implacable contre la violence communautariste plutôt que d’être dissimulée», écrit le député des Alpes-Maritimes. «Cette violence appelle de lourdes sanctions», poursuit-il, affirmant qu’«il faut que tous les Républicains réagissent de façon unanime face à ces menaces qui minent notre pacte national». Selon lui, «rien ne saurait excuser cette violence, inouïe et inédite, dans l’histoire de notre pays, contre les symboles de la République, à savoir la police nationale». «La loi de la République doit s’appliquer avec la même force et la même sévérité sur tout le territoire de la République», ajoute-t-il.
Christian Estrosi (UMP).Le député-maire de Nice (Alpes-Maritimes) s’est également exprimé sur la Toile.
Brice Hortefeux (UMP). Dans un communiqué, l’ancien ministre de l’Immigration affirme: «Le gouvernement doit avoir le courage de faire preuve de sévérité face à des voyous qui ne respectent rien et qui insultent les lois de la République.»
Marine Le Pen (FN). La députée européenne a également réagi dans un communiqué: «On notera qu’une nouvelle fois, ces émeutes sont liées à la montée d’un communautarisme délétère exacerbé par une immigration de masse.» «Ces scènes d’émeutes se multiplient depuis des années, aussi bien sous les gouvernements UMP que PS», poursuit-elle, estimant que «la République française a le bras beaucoup trop mou: du fait du laxisme des différents gouvernements, elle est en train de perdre son bras de fer avec les voyous, les islamistes et les caïds».
«La seule loi en France est la loi française, et non la loi islamiste ou la loi des racailles», ajoute-t-elle, estimant qu’«il est plus que temps de taper du poing sur la table en organisant la reconquête par la loi et l’ordre de chaque mètre carré du territoire national». «Les gouvernements doivent cesser de trembler devant les voyous et enfin faire preuve avec eux d’une intransigeance totale et d’une fermeté extrême», demande-t-elle.
Jean-Christophe Lagarde (UDI). Le secrétaire général de l’UDI et député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) a déclaré dans un communiqué attendre «que le Ministère de la Justice fasse son travail et envoie cet homme en prison pour montrer que la République ne badine pas avec l’intégrisme ni avec le respect des forces de l’ordre». Actuellement, il est libre sous contrôle judiciaire et comparaîtra prochainement devant un tribunal.
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, «appelle au calme, mais n’a pas évoqué , une seule fois, ni même condamné l’attitude de cet homme qui agresse les forces de police pour les empêcher de simplement faire (leur) travail», a affirméle centriste. «Sa femme, qui fait partie des 2000 femmes voilées sur notre territoire, enfreint les lois de la République et nous aurions attendu du ministre de l’Intérieur des mots fermes et aussi de demander aux autorités musulmanes de condamner fermement ces actes», a-t-il poursuivi.
Jean-Christophe Lagarde a ajouté refuser «l’amalgame avec la religion musulmane car si hier soir cela avait été de vrais musulmans, ils ne seraient pas en train de commettre des violences en plein ramadan».
«La misère et le climat social qui règnent dans notre pays nourrit le communautarisme et facilite la violence. Cela ne les excuse pas mais cela veut dire que le Gouvernement doit réaliser qu’il est au pouvoir et qu’il doit enfin agir», a-t-il conclu.