De nuit, bon nombre de nos agglomérations ressemblent à peine à des îlots d’habitations incohérents et sans charme à l’image de tous ces quartiers mal éclairés et obscurs qui donnent l’étrange impression qu’on se cache pour vivre.
La ville de Relizane et ses quartiers périphériques n’échappent pas à la règle.
En effet, parmi les problèmes qui se posent dans cette ville, il y a le volet de l’éclairage public où on note des défaillances énormes sans compter l’état catastrophique de bon nombre de routes urbaines, l’insalubrité due à la mauvaise gestion des déchets ménagers, une circulation intense, les extensions illicites ainsi que la désorganisation urbanistique étouffante à l’image de la cité modèle sur la route de Relizane, complètement engloutie et suffoquée par d’imposantes constructions qui naissent comme des champignons et dégradent d’une manière ou d’une autre le cadre de vie. Parmi tous ces problèmes, les moins contraignants à résoudre sont ceux relatifs à l’éclairage public, qui nécessite le minimum d’efforts puisque dans beaucoup d’endroits, les poteaux existent mais ne manquent seulement que l’effort nécessaire et la volonté de bien faire de la part des services concernés.
Si les uns et les autres se cachent derrière le fait que des lampes sont cassées volontairement par des énergumènes qui préfèrent les ténèbres à la lumière, on constate que des changements de lampes grillées ne sont pas effectués même en plein centre-ville alors qu’un budget est réservé à cet effet.
Face à l’incapacité des services communaux d’assurer un éclairage public convenable et acceptable, l’une des solutions mises en application dans de grandes villes a été de signer des conventions avec des entreprises privées pour prendre en charge l’éclairage public.
A. Rahmane