Alors que le secteur de l’éducation patauge depuis plusieurs années dans des problèmes multidimensionnels, le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, à l’occasion de la journée internationale de l’enfance, a invité hier à accorder plus d’importance à « l’histoire grandiose de l’Algérie ».
Le premier ministre, a souligné, lors de la même occasion l’engagement du gouvernement à réunir « toutes les conditions » et à « prendre toutes les mesures » qu’il faut afin d’assurer l’avenir des futures générations et pour les préparer à poursuivre un processus de développement durable.
L’histoire, au cœur de l’éducation nationale
Lors de son discours, le premier ministre a affirmé qu’il faut « revoir le système éducatif national afin d’accorder plus d’intérêt à l’enseignement de la glorieuse histoire d’Algérie ». Benabderrahmane ajoute que générations montantes doivent connaitre l’histoire de leurs pays, et les personnalités qui l’ont marquée.
Benabderrahmane a notamment souligné l’importance de mettre en avant les différentes périodes de l’histoire du pays et d’enseigner aux futures générations les biographies « des symboles et des figures emblématiques de l’Algérie, à l’instar de Medracen, Massinissa, Jugurtha, Tarek Ibn Ziad, l’Émir Abdelkader et autres ».
Le premier ministre a également déclaré que « la formation de l’homme de demain passe par la formation de l’enfant d’aujourd’hui à travers une meilleure prise en charge de sa santé et l’amélioration du système éducatif », et que son gouvernement tente de créer « un environnement propice à la créativité et à l’innovation ».
Cette sortie du premier ministre intervient alors que le secteur de l’éducation est paralysé par une grève annoncée par le cnapeste et qui est largement suivie par les enseignants qui réclament une revalorisation des salaires au moment où le pouvoir d’achat du simple citoyen est en chute libre.