École : le ministère annonce 6 bonnes nouvelles aux contractuels

École : le ministère annonce 6 bonnes nouvelles aux contractuels

La rentrĂ©e scolaire de cette annĂ©e intervient dans un contexte socio-Ă©conomique particulièrement tendu. Outre les derniers Ă©vĂ©nements qui ont traumatisĂ© les citoyens dans plusieurs rĂ©gions du pays, les crises Ă©conomique et sanitaire en ont aussi fait des sceptiques. En effet, des menaces de grèves ont Ă©tĂ© miroitĂ© par plusieurs syndicats, ce qui a apparemment poussĂ© le ministère de l’Éducation Ă  jouer la carte de l’apaisement.

En effet, et selon un dĂ©cret ministĂ©riel paru au journal officiel et signĂ© par le Premier ministre et ministre des Finances Aimene Benabderahmane, Le ministère de l’Éducation a accordĂ© aux enseignants contractuels six nouvelles bourses, primes et compensations.

Les 6 bonnes nouvelles du ministère

L’arrĂŞtĂ© interministĂ©riel fixe six nouvelles bourses, primes et compensations accordĂ©es aux « agents contractuels » exerçant dans les Ă©tablissements d’enseignement affiliĂ©s au ministère de l’Éducation nationale. Le dĂ©cret vise Ă  « fixer la prime et indemnitĂ©s servies aux enseignants contractuels recrutĂ©s sur des emplois correspondant aux grades des personnels enseignants appartenant aux corps spĂ©cifiques de l’Ă©ducation nationale », indique l’arrĂŞtĂ© ministĂ©riel.

Les enseignants contractuels pourront donc pouvoir bénéficier, selon le cas, des primes et des indemnités, suivantes :

  1. prime d’amĂ©lioration des performances pĂ©dagogiques ;
  2. indemnité de qualification ;
  3. indemnité de documentation pédagogique ;
  4. indemnité de soutien scolaire et remédiation pédagogique ;
  5. indemnité forfaitaire compensatrice ;
  6. indemnitĂ©s liĂ©es Ă  la zone gĂ©ographique d’exercice de leur activitĂ©, conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

Le texte de l’arrĂŞtĂ© ministĂ©riel, bien qu’il apporte des amĂ©liorations dans le statut des contractuels du secteur de l’Ă©ducation, ne règle en rien le cĹ“ur du problème de ces travailleurs dont certains ont perdu espoir d’ĂŞtre un jour titularisĂ©s.