La rentrée scolaire de cette année intervient dans un contexte socio-économique particulièrement tendu. Outre les derniers événements qui ont traumatisé les citoyens dans plusieurs régions du pays, les crises économique et sanitaire en ont aussi fait des sceptiques. En effet, des menaces de grèves ont été miroité par plusieurs syndicats, ce qui a apparemment poussé le ministère de l’Éducation à jouer la carte de l’apaisement.
En effet, et selon un décret ministériel paru au journal officiel et signé par le Premier ministre et ministre des Finances Aimene Benabderahmane, Le ministère de l’Éducation a accordé aux enseignants contractuels six nouvelles bourses, primes et compensations.
Les 6 bonnes nouvelles du ministère
L’arrêté interministériel fixe six nouvelles bourses, primes et compensations accordées aux « agents contractuels » exerçant dans les établissements d’enseignement affiliés au ministère de l’Éducation nationale. Le décret vise à « fixer la prime et indemnités servies aux enseignants contractuels recrutés sur des emplois correspondant aux grades des personnels enseignants appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale », indique l’arrêté ministériel.
Les enseignants contractuels pourront donc pouvoir bénéficier, selon le cas, des primes et des indemnités, suivantes :
- prime d’amélioration des performances pédagogiques ;
- indemnité de qualification ;
- indemnité de documentation pédagogique ;
- indemnité de soutien scolaire et remédiation pédagogique ;
- indemnité forfaitaire compensatrice ;
- indemnités liées à la zone géographique d’exercice de leur activité, conformément à la réglementation en vigueur.
Le texte de l’arrêté ministériel, bien qu’il apporte des améliorations dans le statut des contractuels du secteur de l’éducation, ne règle en rien le cœur du problème de ces travailleurs dont certains ont perdu espoir d’être un jour titularisés.