La rentrée scolaire de cette année 2021 s’annonce tendue. Après la polémique portant sur l’enseignement de Tamazight voilà que la matière de l’éducation islamique fait sortir l’association des Oulémas musulmans de leur silence.
L’école Algérienne a toujours été le théâtre des luttes qui opposent plusieurs courants rivaux que compte le pays. Cette lutte, souvent silencieuse, est projetée ces derniers temps sur le devant de la scène médiatique, notamment grâce aux réseaux sociaux.
Après la polémique suscitée par l’exclusion du Tamazight du programme officiel de l’enseignement, voici que les Oulémas Musulmans soulignent que l’éducation Islamique, matière pourtant clouée au cœur de l’école Algérienne, est entrain de se faire marginaliser.
L’éducation islamique marginalisée en Algérie ?
Sur sa page Facebook, l’association des Oulémas musulmans algériens s’interroge. Elle réclame des explications concernant la réduction du volume horaire de la matière de l’éducation islamique au sein de l’emploi du temps du programme de la nouvelle année scolaire 2021.
Mais sur le terrain, l’éducation islamique est-elle vraiment entrain d’être marginalisée ? En fait, cette matière est l’une des mieux servies en termes de volume horaires. Le ministère de l’Éducation a décidé de lui attribuer 18 heures par semaine.
Les Oulémas n’ont toutefois pas complètement tort pour autant, le volume horaire de cette matière risque de baisser sur le terrain, mais pas au-dessus dès 18 heures alloués par le ministère. La baisse concernerait donc certaines écoles qui consacrent, selon El Chourouk, plus de 30 heures par semaine à cette matière, ce qui est interdit par la loi. Il est aussi notable que les écoles coraniques administrent aussi des cours d’éducation islamique.