Le retour aux classes mardi prochain, après le congé pédagogique décidé par la tutelle, devra être marqué par un nouveau mouvement de débrayage. Le Cnapeste compte, en effet, maintenir sa grève prévue chaque deux jours par semaine.
Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur de l’Éducation (Cnapeste) avait décidé, à l’issue du Conseil national ordinaire du syndicat tenu les 15 et 16 octobre à Boumerdès, de recourir au mouvement de grève deux jours par semaine, et ce, à partir de la première semaine du mois de novembre.
Suite à cette décision, le ministre de l’Éducation a appelé au dialogue. Chose faite puisque ce dernier avait reçu, dimanche dernier, le secrétaire général du syndicat Cnapeste, Messaoud Boudiba. Or, ce même syndicaliste affirme à l’issue de la rencontre que le mouvement de grève sera maintenu.
À l’issue de la réunion ayant regroupé le syndicat et des représentants du ministère, le Cnapeste a donc décidé de maintenir sa grève de deux jours par semaine, décidée pour la première semaine de ce mois de novembre.
En effet, la formation syndicale a appelé ses adhérents à observer le mouvement de grève le mardi et mercredi prochains. Ce mouvement de grève sera accompagné d’autres actions d’ordre organisationnel.
Les réponses de la tutelle ne semblent pas convaincre le Cnapeste
Pour le premier jour de grève, les enseignants sont appelés à tenir des assemblées générales et le second des conseils de wilayas en prévision de la tenue d’un conseil national prévu pour jeudi et vendredi prochains.
D’ailleurs, le deuxième jour sera consacré au débat autour du contenu du procès-verbal de la réunion qui a regroupé des membres du syndicat et des représentants du ministère de l’Éducation. Ce fameux procès-verbal contient les revendications du syndicat que les réponses apportées par la tutelle.
Concernant les revendications du Cnapeste, elles portent globalement sur la question du pouvoir d’achat, l’accès au logement, le dossier de la retraite et celui des œuvres sociales… Lors de la rencontre, les représentants de la tutelle estiment que la question du pouvoir d’achat était déjà prise en charge par le gouvernement.
Même constat pour le dossier de la retraire, considéré par le ministère de l’Éducation un dossier commun à tous les secteurs. À n’en citer que cela, force est de constater que le bras de fer est constant, d’où le maintien de la grève cyclique de deux jours par semaine.