Les milliers de fonctionnaires mobilisés durant la deuxième session du baccalauréat de 2016, entre surveillants, chefs des centres d’examen, observateurs, travailleurs des services et conseillers d’orientation, n’ont pas encore reçus leurs indemnisations.
La fédération de l’éducation du Snapap, qui soulève le problème, rappelle que ces catégories du personnel ont été réquisitionnées cinq jours durant dans des conditions difficiles, notamment les grandes chaleurs, le mois de Ramadhan et l’hystérie qui a accompagné cette session de peur de nouvelles fuites. Outre le paiement de ces fonctionnaires, le Snapap demande de rendre publiques les sanctions infligées aux personnes impliquées dans les fuites du bac, qu’il qualifie de “scandale du siècle”.