Comme chaque année, le personnel du secteur de l’Éducation notamment les enseignants du cycle moyen et secondaire se plaignent de différentes lacunes. Pour exprimer leur mécontentement, il n’y a pas mieux que les grèves, et ce, malgré le fait que l’année scolaire vient tout juste de débuter.
En effet, l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) s’est réuni du 20 au 22 octobre dernier au lycée Ben Teftifa dans la wilaya de Blida, dans le cadre de la 36e session du Conseil national.
La rencontre a abouti à la décision d’organiser une grève. C’est ce qui a été rapporté par nos confrères du Quotidien d’Oran. Néanmoins, la date ainsi que la forme de la grève qui vas toucher le secteur de l’Éducation n’ont encore été communiquées.
Rappelons par ailleurs, que l’Unpef rejoint de ce fait le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui a annoncé il y a quelques jours de recourir à la grève, et ce, à partir de la première semaine du mois de novembre.
Les raisons derrières cette décision
L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) n’a pas manqué de révéler par ailleurs les facteurs sociaux-économiques ayant favorisé cette décision. Il s’agit en premier lieu, de la dégradation du pouvoir d’achat et de la crise inflationniste qui n’a épargné en effet aucune catégorie sociale.
De ce fait, l’Unpef revendique une révision des salaires et des primes pour l’amélioration du pouvoir d’achat des fonctionnaires de l’éducation.
À cela s’ajoute, des réformes relatives au secteur de l’Éducation, notamment l’ouverture de nouveaux postes de travail afin d’alléger les heures de travail pour les enseignants du moyen et du lycée. À ce sujet, l’Unpef exige de privilégier les diplômés de l’École nationale supérieure (ENS).
Libérer les écoles primaires de la tutelle des APC
La liste des revendications est loin d’être exhaustive. Outre les facteurs sociaux-économiques et pédagogiques, l »Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) estime que les écoles primaires doivent être dissocier de la tutelle des collectivités locales, d’un côté. D’un autre côté, les collèges et lycées doivent bénéficier d’une augmentation des budgets.
Ainsi le dossier relatif au logement et l’application urgente du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, a été également évoqué. D’autre côté, une loi qui protège l’enseignant de toute forme d’agression doit voir le jour, selon l’Unpef.
Enfin, le Quotidien d’Oran conclut en citant les conditions de travail dans le Sud algérien notamment la prime d’indemnisation qui doit être revalorisé. Cette dernière est encore calculée sur la base d’un salaire de base datant de 1989.