Selon le directeur de la formation au ministère, Ahcene Oulebcir, le ministère de l’Education nationale envisage, pour l’année scolaire prochaine, de réduire le nombre de manuels pour les deux premières années du primaire et la première année moyenne en vue d’alléger les trousseaux scolaires.
Le même responsable a indiqué que le nombre de manuels scolaires pour la 1ère et 2ème années primaire ne dépassera deux livres à la rentrée scolaire prochaine, soulignant que cet allègement fait suite au changement des programmes pédagogiques. L’élaboration d’un livre de matières scientifiques et d’un autre de matières littéraires a été confiée à des commissions du ministère de l’Education nationale.
Ces manuels offriront plus d’indépendance à l’enseignant pour adopter des méthodes plus efficaces et plus d’homogénéité au volume horaire. Dans le cadre du renforcement des moyens d’enseignement, des extraits écrits et audiovisuels seront recueillis par les enseignants comme outils didactiques pour mieux expliquer les leçons dans les paliers du primaire et du moyen.
Après une collecte au niveau du ministère, les meilleurs seront retenus selon des critères et transmis aux établissements scolaires pour les adopter comme moyens pédagogiques pilotes facilitant à l’assimilation à l’élève, a-t-on indiqué. Le ministère de l’Education nationale vise, également à adapter les programmes et les méthodes pédagogiques à la réalité. Une telle corrélation permet de déceler, a-t-il affirmé, les dysfonctionnements dans les programmes pédagogiques et d’apporter des correctifs pour l’intérêt général de l’école algérienne qui oeuvre à une meilleure assimilation des connaissances et une meilleure utilisation.
Pour concrétiser cette démarche, le ministère de l’Education nationale a adopté un programme de formation à long terme, au profit des encadreurs, sur les nouvelles méthodes pédagogiques, a souligné le même responsable. En outre, Ahcene Oulebcir a soutenu que la formation « est le meilleur et unique moyen pour actualiser les connaissances, améliorer le niveau et s’adapter à l’évolution du secteur « .
Les problèmes dans le secteur de l’Education ne sont pas résolus mais s’enlise. Le département de Benghebrit, continu a se fixer des objectifs et les rend publics tambour battant, sans avoir réellement les moyens de les atteindre. Il faut encore attendre des années pour voir l’école algérienne s’améliorer. Le système éducatif souffre de graves lacunes.
Ce qui a engendré une baisse du niveau scolaire, une surcharge des classes et des insuffisances dans les programmes scolaires aussi bien au niveau des études primaires, du moyen et du secondaire. Depuis des années, l’érosion du système éducatif se maintient. Les réformes engagées par le ministère de tutelle manquent de pertinence, les problèmes concrets ne sont bien ciblés. Et les résultats tant attendus tardent à venir.
L.A.R