ÉDUCATION NATIONALE — Quatre syndicats du secondaire menacent de déclencher un mouvement de grève les 28 et 29 avril prochains pour protester contre « le flou qui entoure l’élaboration du statut particulier des enseignants de l’éducation nationale ».
Ce recours à la grève, précisent les syndicats, constitue une première action d’un « longe mouvement de protestation » contre le « refus persistant » du ministère de l’Éducation de leur soumettre une copie du texte relatif au statut particulier des enseignants, en discussion au niveau des Conseils des ministres.
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Les quatre syndicats en question sont : le CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), le CELA ( Conseil des enseignants des lycées d’Algérie, le SNAPEST (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) et l’Organisation algérienne des enseignants.
Les quatre organisations syndicales exigent l’application des orientations du président Tebboune
En outre, les organisations syndicales dénoncent la non-application, par le ministère, des orientations du président Abdelmmadjid Tebboune de les associer « à la révision, à l’approfondissement et à l’enrichissement » de cet avant-projet. En effet, aucune réunion bipartite (ministère-syndicats) n’a encore eu lieu.
Qualifiant la façon dont le ministère de l’Éducation traite ce dossier de « unilatéral », de « politique de l’exclusion » et d’« opacité », les protestataires déplorent une politique qui « ne reflète nullement les orientations des Conseils des ministres et les déclarations du chef de l’État ».
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Ainsi, le CNAPEST, le CELA, le SNAPEST et l’Organisation des enseignants de l’éducation exigent l’application « des orientations du président de la République relatives à la valorisation du statut des enseignants », et rappellent que « l’enseignant est un éducateur avant d’être un fonctionnaire ».
Toutefois, ces quatre organisations syndicales ne ferment pas la porte au dialogue avec le ministère de tutelle. Celles-ci, en conclusion de leur communiqué, soulignent en effet qu’elles sont « prêtes et ouvertes à tout dialogue pour l’intérêt de l’école (algérienne) ».