Que ce soit en primaire, en secondaire ou au lycée, les élèves doivent passer un examen de fin de cycle pour évaluer leurs compétences et passer au niveau supérieur. En 2021, le ministère de l’Éducation a décidé de supprimer l’examen de fin de cycle primaire ou plus communément appelé examen de 5ème année.
Toutefois, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le rétablissement de l’examen de la 5ème année, ce n’était donc qu’un intermède d’une année.
Suite à une étude approfondie sur l’efficacité de l’épreuve de 5ème année, Abdelhakim Belabed avait décidé de l’annuler en 2021. Actuellement, il a évoqué le rétablissement de cet examen en se basant sur de nouvelles approches et méthodes afin d’augmenter les chances de réussite des élèves et leur permettre de progresser.
Le porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste), Messaoud Boudiba, s’est interrogé sur la nature que le ministère compte attribuer à l’examen de 5ème notamment s’il s’agirait d’un examen formel ou officiel. Ce dernier ajoute qu’il a déjà expliqué au ministre de l’Éducation la nécessité d’établir cet examen national de fin de cycle primaire afin de ne pas enfreindre la loi d’orientation qui porte sur l’éducation nationale.
Les syndicats s’expriment : il est urgent de réorganiser les trois examens officiels.
Selon Boudiba, dans l’article 49 de la loi d’orientation, on déclare que l’examen de fin de cycle primaire est obligatoire, dans le but d’avoir une attestation de succès et non pas pour le passage au cycle prochain. Cependant, il affirme que les syndicats s’interrogent souvent sur l’attitude du ministère en ce qui concerne l’examen de 5ème année où les élèves passent les épreuves de trois matières alors qu’ils en étudient 13 durant toute l’année.
Selon Messaoud Boudiba, il est indispensable de réorganiser les trois examens officiels en urgence.
Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), affirme quant à lui que ce n’est pas normal de passer les examens de 4 matières le premier jour de l’épreuve du brevet d’enseignement moyen (BEM). Il propose ainsi de revoir complètement le système éducatif en passant par la méthodologie et le rythme scolaire, ainsi que l’objectif de l’école algérienne, à savoir le primaire.
Pour finir, les syndicats demandent à être consultés avant toutes décisions prises par le ministre de l’Éducation, car ils représentent un partenaire social incontournable.