Les secouristes continuaient mercredi de fouiller dans les décombres d’un immeuble d’habitation dans l’Oural russe qui s’est partiellement effondré deux jours plus tôt à la suite d’une explosion due au gaz, faisant au moins 21 morts dans un nouveau bilan.
Les corps de 21 personnes dont deux enfants ont été retrouvés, selon un bilan du ministère russe des Situations d’urgence établi à 14h30 locales (11h30 GMT).
Un précédent bilan du même département ministériel, faisait état de 18 morts.
« Le travail sur place continue », ajoute dans un communiqué le ministère, précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés sur cinquante camions.
Une partie d’un immeuble de neuf étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural.
Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion serait due à un attentat.
Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton de 35 appartements construit en 1973. Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie.