Hadj Mostefaoui

Cela ne veut pas dire que tout baigne dans l’huile. Le chômage frappe de plein fouet une jeunesse qui ne trouve pas de débouchés sur place, hormis l’élevage ovin. Quelque 300 jeunes chômeurs diplômés ont été recensés. Le filet social constitue pour eux une véritable bouée de sauvetage. Sans le soutien financier de l’Etat qui injecte des sommes colossales dans les caisses de la collectivité, cette dernière aurait touché le fond depuis longtemps. Au titre du PCD /2018, la commune a pu bénéficier d’une enveloppe financière réservée à la concrétisation de 17 projets destinés à améliorer la viabilisation et l’aménagement urbain des 06 quartiers de cette localité et la part du lion de ce programme a été accordée à l’extension du réseau d’assainissement de la ville. Mais en dépit de ces efforts, de nombreux problèmes restent encore insolubles et empoisonnent la vie des habitants de cette région, estimés à plus de 12.0000 âmes. Véritable casse-tête pour les chefs des 06 établissements scolaires, le problème de la surcharge des salles de classe demeure insoluble. On compte plus de 50 élèves par classe au seul CEM prévu pour accueillir 300 élèves, mais qui accueille 800. Le système de la double vacation pose problème. Même cas pour le cycle primaire où la situation n’est guère reluisante pour les élèves qui doivent s’entasser dans le seul et unique internat primaire pour enfants de nomades, prévu pour 80 élèves seulement et qui accueille 180 écoliers.