El Habiri à propos du respect des droits de l’homme: « La Dgsn s’inspire de la Constitution »

El Habiri à propos du respect des droits de l’homme: « La Dgsn s’inspire de la Constitution »

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Le respect des droits de l’homme est traduit, explique El Habiri, dans la réunion de toutes les garanties concernant le respect de la dignité humaine.

Le directeur général de la Sûreté nationales le colonel Mustapha El Habiri, a affirmé hier, que le principe du respect des droits de l’homme est fondamental pour la Dgsn. «Le souci de se conformer à la Constitution concernant le respect des droits de l’homme est un souci quotidien pour les éléments de la police dans l’exercice de leur mission», a indiqué El Habiri dans un message envoyé à l’occasion d’une journée d’information sur les mécanismes de renforcement des principes des droits de l’homme dans la mission de la police organisée par la Dgsn à l’Ecole supérieure de police d’ Alger.

Le respect des droits de l’homme est traduit, explique El Habiri, dans son message lu par l’inspecteur général de police Hachichi Mohamed Tahar, dans la réunion de toutes les garanties concernant le respect de la dignité humaine. «La personne inculpée est accueillie à présent dans des cellules répondant aux normes. L’inculpé a le droit pendant la période de la mise sous mandat de dépôt à discuter avec son avocat, à la nourriture, à la propreté, au bon traitement, à la prise en charge sanitaire et à la communication avec sa famille», a souligné le Dgsn. «Le respect des droits de l’homme par la direction générale de la Sûreté nationale se manifeste aussi à travers l’importance accordée à la formation en matière des droits de l’homme pour les éléments de la police judiciaire et aux officiers dans leur formation fondamentale et l’implication des médias dans la couverture des missions de la Dgsn», a signifié en outre le colonel Mustapha El Habiri, ajoutant que la Dgsn privilégie dans son travail le principe de la coordination avec les autres corps de la sécurité, tels que la douane et la Gendarmerie.

Intervenant de son côté à cette occasion, la présidente du Conseil national des droits de l’homme(Cndh), Fafa Benzerrouki Si Lakhder a indiqué que la Constitution de 2016 consacre tous les droits de l’homme. «La création du Conseil national des droits de l’homme en Algérie est la meilleure preuve», dira l’intervenante. S’exprimant en outre sur les dépassements enregistrés durant l’année de 2017 en termes des droits de l’homme, Fafa Benzerrouki Si Lakhder a fait savoir que le Conseil a reçu 900 plaintes. «La grande partie de ces plaintes a un rapport avec les verdicts prononcés par des juges», mentionne-t-elle. Au sujet de dépôt des plaintes, la présidente du Cndh a déclaré que le dépôt de ces dernières est désormais possible via la voie électronique.

Pour sa part, la représentante de Meriem Chorfi, déléguée à l’Organe national de la protection des droits des enfants a indiqué dans son intervention que les droits des enfants sont largement protégés en Algérie. «L’Algérie peut se targuer désormais comme étant un pays modèle en la matière», a ajouté l’intervenante. La représentante de Meriem Chorfi a fait savoir en outre que le numéro vert de dénonciation de la transgression des droits des enfants est d’ores et déjà opérationnel. «Il s’agit du: 11-11», a-t-elle souligné.