El-Milia (Jijel): Un glissement de terrain et des soucis en série

El-Milia (Jijel): Un glissement de terrain et des soucis en série

Le calvaire des locataires de la cité Tabereheit relevant de la commune d’El Milia menaçant ruine, se poursuit toujours.

Inaugurés en grande pompe en 2001 par le président Bouteflika lors de sa visite à Jijel dans le cadre d’un programme de 600 logements publics locatifs, quelques années après leur attribution, une partie de ces blocs de logements a été fissurée à cause d’un problème de glissement de terrain qui a touché au début les blocs 14 et 15.

Ensuite, ce glissement a pris de l’ampleur en menaçant d’autres blocs de ladite cité. Une situation qui, faut-il le souligner, a provoqué un climat de panique chez les locataires des blocs mitoyens, ce qui a contraint les autorités locales à reloger des habitants des blocs touchés dans de nouvelles habitations.

Cette opération, qui a ciblé 12 blocs totalisant 150 locataires et qui s’est déroulée en plusieurs étapes, a eu lieu en mai 2010 en vue d’éviter le pire.

Cette évacuation n’a pas permis de résoudre le problème d’une manière définitive car les blocs vidés de leurs locataires, au lieu d’être rasés, ont été laissés à l’abandon avec leur lot de désagréments pour les habitants d’autres blocs, selon un riverain qui a soulevé le problème de la dégradation de l’état des lieux de l’aménagement et l’obstruction du réseau d’assainissement en raison du glissement de terrain.

Dans une requête transmise aux services concernés, les habitants de cette cité affirment, par ailleurs, que les blocs évacués de leurs locataires se sont transformés en des refuges pour les délinquants de tous bords qui agissent en toute impunité de jour comme de nuit, mettant la vie des riverains en danger.

Ils ont également revendiqué le raccordement de leur cité au réseau de gaz naturel sachant que Tabereheit a déjà bénéficié d’un projet qui, malheureusement, traîne toujours, ont-ils ajouté. Ils ont rappelé, en outre, que leur cité a bénéficié d’un projet pour la prise en charge du glissement de terrain pour un montant de 170 millions de dinars vainement, en s’interrogeant sur le sort de la commission ministérielle dépêchée par la tutelle en vue de faire un diagnostic et prévoir les solutions idoines à ce problème crucial qui met la vie des citoyens en danger.

Bouhali Mohammed Cherif