Le seul complexe touristique, digne de ce nom, composé de 30 chalets, de 8 appartements de haut standing et de plusieurs autres équipements, et situé dans la commune balnéaire d’Echatt, est en train de vivre des problèmes inextricables, et pour cause son gérant qui a frappé à toutes les portes pour régulariser ses colossaux investissements d’extension, bute sur une administration qui ne veut pas prendre ses responsabilités afin de procéder à sa régularisation.
Le gérant de l’Eurl du complexe touristique Diafat-Echatt, éreinté, est catégorique, en martelant que «toutes nos démarches, nos demandes et autres recours pour régulariser un terrain de 20 000 mètres carrés en tant qu’extension du complexe hôtelier sont restés lettre morte. Le grief formulé par le Calpiref est que l’assiette foncière devant recevoir l’extension est insuffisante, ce qui est totalement erroné. Nous avons des décisions de justice qui corroborent nos démarches, dont entre autres, une attestation de conformité en date du 23 septembre 2003 portant la référence 57/2003, une décision de justice n°08/03277 en notre faveur, une expertise judiciaire démontrant les colossaux investissements consentis et, enfin, l’existence d’un POS (Plan d’occupation des sols) où l’assiette foncière du complexe ainsi que son extension sont bien intégrées aux plans cadastraux».
Et d’ajouter : «La commune d’Echatt dispose d’un littoral splendide composé de plusieurs plages autorisées à la baignade. Une ville accueillante qui mérite de recevoir d’autres équipements et complexes touristiques. De fait, nous implorons le ministre du Tourisme et de l’Artisanat d’intercéder auprès des autorités locales pour nous aider à régulariser nos colossaux investissements d’extension qui se chiffrent en centaines de milliards de centimes avec, à la clé, des dizaines de postes d’emploi. Nous ne voulons que travailler.»
Reste que même les investisseurs qui sont en train de réaliser des complexes hôteliers et des villages touristiques, au niveau des ZET, sont confrontés, à ce jour, aux problèmes de viabilisation et surtout au problème de l’énergie électrique qui constitue le talon d’Achille, indéniablement. La wilaya d’El Tarf avec un littoral de 92 km peut devenir un pôle d’excellence du secteur touristique dans le pays.
Daoud Allam
