Un centre dédié à la prise en charge des malades atteints de la drépanocytose, maladie génétique héréditaire, sera mis en service, « avant la fin de l’année en cours », a indiqué, jeudi, la directrice de la santé et de la population de la wilaya d’El Tarf (DSP).
A vocation national, ce centre sera ouvert au niveau de la nouvelle polyclinique de la commune de Ben M’Hidi, est appelé à accueillir les malades diagnostiqués en leur garantissant l’ensemble des prestations médicales adaptées à cette maladie « lourde » et « couteuse », a ajouté Dalila Benelmir lors d’une conférence de presse consacrée à l’évaluation des différentes activités relevant de son secteur, tenue au nouvel hôpital 240 lits de la commune de Ben M’Hidi.
S’inscrivant dans le cadre de la stratégie menée par le secteur de la santé pour améliorer les prestations médicales et permettre aux malades atteints de cette malade de bénéficier de soins nécessaires, dispensés par cinq médecins spécialistes en pédiatrie et hématologie et des généralistes, a-t-on encore noté.
Soulignant le rôle devant être joué par cet établissement, notamment en matière de dépistage préventive pour une prise en charge efficiente, la même responsable a rappelé que la wilaya d’El Tarf compte 4 établissements publics de santé de proximité (EPSP), respectivement à Dréan, El Tarf, El Kala et Bouhadjar auxquels s’ajoutent 26 polycliniques et 64 salles de soin, encadrés par 1.600 éléments entres médicaux et paramédicaux.
Elle a mis l’accent sur les efforts déployés par l’Etat pour assurer une couverture de qualité et rapprocher les services sanitaires des citoyens en leur évitant les déplacements vers d’autres wilayas.
De leur côté, les directeurs des EPSP et EPH( établissements publics hospitaliers) de Bouhadjar, Dréan, El Tarf ont, entre autres, passé en revue les différentes actions engagées par l’Etat pour améliorer la prise en charge des citoyens (renforcement des salles de soins, concrétisation de projets d’établissement et la formation de l’encadrement médical.).
Ils ont, en outre, insisté sur l’importance des cellules d’intervention, composées de médecins et cadres de la santé, créées récemment pour accompagner les malades et faciliter leur prise en charge.