M. Sofiane Djilali, a fait solennellement acte de candidature à la prochaine élection présidentielle. Dans la salle Mohamed Zinet de Riadh El Feth, archicomble, il a prononcé un long discours dans lequel, il a décliné les raisons et les justificatifs qui l’ont poussé à prendre une telle décision.
M. Sofiane Djilali, a fait solennellement acte de candidature à la prochaine élection présidentielle. Dans la salle Mohamed Zinet de Riadh El Feth, archicomble, il a prononcé un long discours dans lequel, il a décliné les raisons et les justificatifs qui l’ont poussé à prendre une telle décision.
M. Sofiane Djilali, dit avoir répondu à la proposition de candidature qui lui a été faite par le Conseil national, en date du 27 septembre 2013. « Il n’a jamais été question ni pour Jil Jadid ni pour moi-même de participer à des élections juste pour faire de la figuration. Ces objectifs stratégiques ne sauraient être remis à plus tard », a-t-il argumenté.
Dans le sillage de son discours, M. Sofiane Djilali a estimé que les élections présidentielles de 2014, peuvent offrir l’occasion historique pour l’Algérie de s’engager dans un processus démocratique serein et ordonné. Il a plaidé pour un « projet consensuel devant être formulé, avec des objectifs clairs, précis et partagés par une majorité d’Algériens.
Et c’est pour porter ce projet de société, pour le défendre, pour sensibiliser nos concitoyens à cette vision, pour être en harmonie avec ce que nous faisons et ce que nous sommes, et au nom de cet idéal là, qu’il déclare avoir accepté de porter la lourde responsabilité d’être candidat à l’élection présidentielle de 2014. Devant un auditoire attentif à ses paroles, le président de Jil Jadid a affirmé qu’une telle volonté n’est pas le fruit d’une ambition personnelle, d’un calcul politicien ou d’une opération publicitaire.
C’est l’expression d’un sentiment de responsabilité vis-à-vis d’une idée que le parti défend depuis plusieurs années. Dans ce qui s’apparente clairement à une esquisse d’un programme présidentiel, Sofiane Djilali a formulé assez succinctement sa vision de l’Algérie et de son avenir, une conception fondée sur un rééquilibrage des fondamentaux de notre identité, ses valeurs, ses modalités fonctionnelles et ses repères sociétaux.
Il insiste sur le fait qu’il faut reconvertir nos réflexes de rentiers en une attitude nouvelle donnant la primauté à la production, l’innovation, et l’échange équilibré.
Enfin, M. Sofiane Djilali s’érige en défenseur de la moralisation publique. « Nous avons besoin de citoyenneté, d’ordre, de sécurité, mais aussi d’autorité, de régulation, de présence de l’Etat, de prise en charge effective des besoins d’une société en plein développement.
Il clôture son intervention en tendant la main vers tous ceux qui estiment que l’Algérie a besoin maintenant d’une nouvelle génération au pouvoir pour mieux la conduire. Dans une grande envolée, il lance un « aidez-moi à réaliser pour vous, pour nous, pour nos enfants, pour notre honneur, cette Algérie que nous voulons, que nous espérons, que nous aimons. »
M. Bouraib