Le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, va se porter candidat pour les élections du Comité exécutif de la Confédération africaine de football. Le premier responsable de l’Instance fédérale attend juste le feu vert des hautes autorités du pays.
Une réunion du bureau fédérale de la Fédération algérienne de football a eu lieu hier, avec plusieurs sujets à l’ordre du jour. Selon des indiscrétions, le président de la FAF, Walid Sadi, a informé les membres du BF son désir de se porter candidat aux prochaines élections du Comité exécutif de la Confédération africaine de football, prévues le 12 mars 2025.
Seulement, il attend juste le feu vert des hautes autorités du pays. Une fois il aura l’accord, le premier responsable à l’Instance fédérale va entamer l’aventure pour récupérer le poste perdu par l’Algérie depuis 2017, soit depuis la fin du mandat de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. D’abord, il va commencer à préparer son dossier de candidature pour le déposer avant la date butoir du 12 novembre prochain.
Quelle stratégie de Sadi pour intégrer le Comex de la CAF ?
Si Walid Sadi va se porter candidat aux élections du Comex de la CAF, il sera l’un des représentants de la zone nord-africaine. Le premier point qui semble en sa faveur, c’est l’éventuel retrait de la Tunisie.
Après, le président de la FAF devra faire face au jeu des coulisses, mené par le controversé Fouzi Lekjaâ et son lobby. C’est la raison pour laquelle Sadi a bien profité de sa dernière à Addis-Abeba pour nouer des relations avec plusieurs responsables et membres influents à la FAF.
Enfin, Walid Sadi mise sur le soutien de certains présidents des fédérations africaines de football pour avoir le plus grand nombre de voix aux élections. « L’idéal serait que toutes les grandes nations de football soient présentes dans les instances de décisions, et l’Algérie en fait logiquement partie. Elle a les ressources et les qualités nécessaires pour apporter une valeur ajoutée, et je souhaite qu’elle soit présente dans les instances de décision, comme cela a été le cas par le passé. L’Algérie a toujours eu de grands dirigeants. Nous avons besoin de cette touche algérienne dans ce centre de décision et ce comité exécutif. Personne au sein de la CAF ne peut réfuter le fait que l’Algérie doive siéger au sein de l’instance », a déclaré le président de la fédération sénéglaise, Senghor.
Rappelons que l’ex-président de la FAF, Djahid Zefizef, s’était porté candidat pour un poste au Comex de la CAF en juillet 2023. Hélas, il avait échoué face au Libyen Abdelhakim Al-Shalmani. Un échec cuissant qui avait précipité son départ, une année seulement après son élection à la tête de l’Instance fédérale.