Un groupe d’activistes du “hirak” établis au Québec s’apprête à saisir des candidats aux législatives canadiennes, notamment les chefs des partis en compétition, sur la répression des manifestations en Algérie. L’idée a germé récemment au lendemain du coup d’envoi de la campagne électorale fédérale le 11 septembre.
“En tant qu’Algéro-Canadiens, nous pouvons faire pression sur les candidats afin de se positionner et dénoncer l’arbitraire dont est victime le peuple algérien”, soutiennent ces activistes.
Saisi par un compatriote, un député de l’opposition avait été déjà interpellé le ministre canadien des Finances sur le flux de devises qui arrive d’Algérie. Le Parlement étant dissous pour cause de fin de mandature, la question risque de rebondir après les élections législatives du 21 octobre 2019.