Le Front des forces socialistes s’est finalement dirigé vers une non participation aux prochaines élections législatives anticipées, prévues pour le 12 juin 2021.
La décision du parti politique de ne pas participer aux prochaines législatives a été prise dans le cadre d’une réunion extra-ordinaire de son conseil national, qui a été tenue ce samedi 03 avril 2021. En effet, une majorité écrasante des membres du conseil national du FFS, a voté contre la participation aux prochaines échéances.
De ce fait, le FFS, plus ancien parti politique d’opposition, se dirige inévitablement et de manière officielle désormais, vers la non participation aux prochaines élections législatives, un boycott qui a notamment été précédé par le RCD ( Rassemblement pour la Culture et la Démocratie ) de Mohcine Belabbas, qui a annoncé sa non participation le 20 mars dernier, et avant lui le PT ( Parti des travailleurs ) de Louisa Hanoune, qui a annoncé son boycott le 15 mars.
Le message fort de Jugurtha Ait Ahmed
La question de la participation, ou non du FFS a poussé le fils du fondateur du parti, Hocine Ait Ahmed, décédé en 2015, à réagir et à appeler le parti politique à suivre les idéaux et les principes qu’il a toujours défendus, via une publication sur sa page Facebook.
« Non à une participation mortifère du FFS aux législatives du 12 juin. Non à la « chosification » programmée du FFS. Non aux fausses solutions du pouvoir. Non à une rupture existentielle du lien entre le FFS et le peuple. Non au populisme primaire antisystème ».
« Oui à un combat politique pour un dialogue « national inclusif et démocratique ». Oui à un Etat de droit avec une gouvernance démocratique et participative. Oui aux revendications patriotiques exprimées sans relâche par les Algériennes et les Algériens. Oui à encore plus d’enracinement populaire du FFS. Oui à une sortie de crise pacifique, consensuelle, négociée avec les forces vives de la Nation. »