Les élections locales prévues pour le 27 novembre prochain, se dérouleront cette fois-ci dans des conditions assez particulières. Outre la crise économique qui touche le pays, les partis politiques n’ont cessé d’exprimer leurs mécontentements.
Il s’agit notamment du FFS et du MSP qui ont dénoncé à maintes reprises la loi électorale et les conditions fixées par l’ANIE, ainsi que le traitement des dossiers de candidature. En effet, plusieurs listes électorales et signatures ont été refusées notamment celles du MSP dont le président a récemment menacer de se retirer.
Cette situation a fait que plusieurs communes seront privée du renouvellement de leurs (APC) (APW), et ce, en raison de l’absence de listes de candidature. Par conséquent, il n’y aura pas de scrutin au niveau de ces communes. Il s’agit entre autre des wilayas de Tizi-Ouzou et de Béjaïa.
Alors, quel sort pour ces communes après le 27 novembre prochain ? Comment seront-ils gérés sans maires ?
La réponse se trouve dans le code communal
Selon, nos confrères du Soir d’Algérie, « La loi électorale n’a pas prévu un tel cas de figure ». Cependant, le code communal, plus précisément l’article 51, apporte une solution à cette situation.
En effet, les communes ou aucune liste de candidature n’a été constitué, seront gérées par des « administrateurs désignés par le wali, le temps de réunir les conditions d’organiser les élections ».
« En cas de circonstances exceptionnelles, empêchant la tenue des élections dans la commune, et après rapport du ministre chargé de l’Intérieur, présenté en Conseil des ministres, un administrateur est désigné par le wali, pour gérer les affaires de la commune » lit-on dans l’article 51 du code communal.
« Les élections de l’Assemblée populaire communale ont lieu dès que les conditions requises à leur organisation sont de nouveau réunies », précise le même article.
S’agit-il d’une situation inédite ?
Il convient de rappeler, que l’Algérie, plus précisément la région de la Kabylie, a déjà été confronté à cette situation. C’était en octobre 2002 ou les habitants de plusieurs communes Tizi-Ouzou et Béjaia avaient massivement empêché la tenue des élections locales.
Cette attitude s’explique par la violente répression dont les kabyles avaient été victimes lors des manifestations du printemps noir 2001, ou des dizaines de morts et des centaines de blessés ont été enregistrés.