Élections locales : le FFS dénonce « plusieurs dépassements »

Élections locales : le FFS dénonce « plusieurs dépassements »

Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé dans un communiqué rendu public en cette fin de journée de samedi, plusieurs dépassements lors de la tenue des élections locales au niveau de plusieurs wilayas.

D’emblée, le communiqué a indiqué que le FFS « à travers ses structures locales, a observé de nombreux abus qui ont entaché le processus électoral dès ses premières heures, ce qui pourra impacter son intégrité ».

Dans le document signé par le secrétaire général du parti Youcef Aouchiche, le FFS a dénoncé la fermeture des bureaux de vote jusqu’à des heures tardives de la journée, comme cela s’est produit dans l’un des bureaux de vote de la commune de Birkhadem, Alger ».

D’autres bureaux ont été ouverts en retard notamment dans « la commune de Talmin dans la wilaya de Timimoune ». Le parti note également « l’absence des bulletins de vote du FFS dans des centres de vote au niveau de la Wilaya de Constantine ».

Autre incident cité par le parti du Front des forces socialistes ; « nous avons constaté, dans la commune de Hydra à Alger, que les bulletins ne correspondaient pas aux critères du processus électoral, ce qui pourra entrainer leur annulation », indique-t-on encore.

Le FFS demande l’intervention de l’Anie

Le plus vieux parti de l’opposition dénonce également « une mauvaise organisation et une anarchie au sein des centres de vote dans plusieurs bureaux de la Wilaya de Boumerdès ». Selon la même source, des obstacles administratifs ont été également relevés.

Il s’agit de « l’empêchement des militants et sympathisants du parti de voter dans la wilaya de Bouira, malgré qu’ils étaient inscrits sur le fichier électoral et qu’ils ont présenté des cartes d’identité auprès des bureaux de vote dans lesquels ils sont inscrits ».

Le parti a rappelé que cette dernière mesure, à savoir la possibilité de voter avec la carte nationale de l’identité, intervient conformément aux instructions de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).

Ainsi, le FFS dénonce « ces dépassements et demande à l’autorité chargée d’organiser les élections d’intervenir immédiatement pour y mettre fin ».