À peine un mois avant la date des élections locales prévues pour le 27 novembre prochain, voilà que le MSP de Abderezak Makri accuse l’ANIE de « massacrer » ses listes électorales. Le parti islamiste, qui a toujours été plus ou moins proche du pouvoir, fait apparemment face à des difficultés pour faire valider plusieurs signatures.
C’est dans un communiqué rendu public que le MSP, présidé par Abderezak Makri a dénoncé l’exclusion dont sont victimes ses listes électorales. Pour le MSP, il s’agit ni plus ni moins de « véritables massacres ».
Quand le MSP accuse l’ANIE
En effet, le MSP de Makri a clairement déclaré que « les candidats de ses listes électorales subissent des véritables massacres ». Les raisons d’une telle boucherie politique sont loin d’être légales, selon le parti de Makri, qui souligne que l’on peut observer cela dans « le refus massif de signatures, sous prétexte de ne pas s’être inscrits au corps électoral, alors même qu’ils détiennent la carte d’électeur et ont participé à tous les scrutins antérieurs »
Le MSP dénonce également des « opérations de calomnie » qualifiées « d’illégales et d’immorales », mais aussi « des décisions arbitraires sécuritaires, politiques et administratives qui ne sont pas basées sur des décisions judiciaires définitives ».
Makri et son parti n’hésitent pas fustiger l’ANIE en déclarant que cette opération ciblant leurs éléments les plus compétitifs, « constitue une sorte de fraude anticipée et un contrôle flagrant sur les résultats des élections ». Pour le MSP, ce qui s’est passé est une « vraie farce, et une page noire dans le front de la démocratie dans le pays ».
D’après la conclusion de son communiqué, le MSP n’éloigne pas la possibilité de se retirer des élections. Le parti de Makri souligne notamment qu’au vu de tous ces dépassements, il « garde la décision finale concernant ces élections ouverte à toutes les probabilités ».