Moins d’une semaine sépare les partis politiques du rendez-vous électoral du 27 novembre prochain. Outre une campagne électorale morne et sans contours, les élections locales anticipées ont été marquées cette fois par des vives critiques portées par les partis candidats aux élections envers l’ANIE.
Après le FFS et le MSP, voilà que c’est autour du RND de fustiger l’ANIE. Le parti réputé proche du système change de discours, et s’attaque à la gestion des élections, accusant même l’ANIE d’être nostalgique à des « temps révolus », ou l’administration avait la main mise sur le scrutin.
Zitouni s’en prend à l’ANIE
Le secrétaire général du RND, s’en est violemment pris à l’ANIE, l’Autorité Nationale Indépendante des Élections, présidée par Mohamed Chorfi. Le successeur de Ahmed Ouyahia, a notamment accusé certaines parties au sein de l’ANIE d’être nostalgiques au temps ou l’administration intervenait dans l’opération du vote. Zitouni a également invité Chorfi à corriger les lacunes dans le règlement de l’ANIE, et de nettoyer son institution de l’intérieur.
Selon Zitouni, le système a échoué dans la construction d’une économie nationale réussie. Le secrétaire général du RND ajoute qu’il est pourtant urgent de se retrousser les manches et d’instaurer des nouvelles lois qui vont amener l’Algérie sur la voie du développement.
Le même intervenant assure cependant que les lois du moment et le système central ne permettent pas de construire une véritable économie, et c’est exactement pour cela qu’il faut désormais miser sur les pouvoirs locaux, et ce, en commençant par la révision de la loi électorale concernant les APC et les APC. C’est ainsi, soutient l’homme politique, depuis un meeting qu’il avait tenu à Tlemcen, que la parole sera donnée au peuple.