Après avoir longtemps critiqué les conditions et les démarches fixées par l’ANIE ainsi que les contraintes du nouveau régime électoral, les partis politiques continuent d’exprimer leur colère. C’est le cas notamment de Abderrazak Makri, chef du parti politique MSP.
Ce dernier a en effet affirmé que les partis politiques subissent des pressions contraignantes de la part de certaines parties au pouvoir qui ne croient pas au multipartisme et à la diversité politique. Selon Makri, il y a une intention de réduire le rôle des partis et les considérer uniquement comme étant des vitrines politiques.
Le chef du parti islamiste exprime sa colère depuis Annaba
Le message de Makri a été lancé lors d’un meeting tenu à Annaba dans le cadre de sa campagne électorale. Le politicien a appelé l’ensemble des instances et autorités du pays à s’entraider en faveurs des intérêts du peuple, au lieu de créer des différends qui ne font que freiner le processus de développement.
Dans ce sens, le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP) fait surement allusion aux multiples refus de candidatures de ses militants. « Le MSP ne peut prendre le risque et présenter des candidats sans s’assurer de leurs compétences, habilités et intégrités », indique-t-il.
L’interlocuteur ajoute en conclusion « on veut que notre État soit un État démocratique dans le cadre des préceptes de l’islam, avec une société stable, épanouie et développé. On veut tourner la page de déception et de désespoir qui a poussé nos jeunes à risquer leurs vies en empruntant des embarcations ».