Fixées au 27 novembre prochain, les élections des Assemblées populaires communales et de wilaya approchent à grands pas. L’Autorité nationale indépendante des élections s’organise pour le scrutin et les partis, de leurs côtés, se préparent à la campagne électorale.
Contrairement au précédent scrutin, à savoir les législatives, l’opposition est divisée. Certains partis ont déjà pris leur décision de participer ; dont le FFS qui estime que ces élections sont « une opportunité pour prendre le pouvoir local ». D’un autre côté, on retrouve ceux qui « hésitent encore », dont le parti des travailleurs.
En effet, le parti de Louisa Hanoune se retrouve face à choix difficile. Mais contrairement au RCD, qui pour le moment préfère garder le silence, le PT essaie de s’élancer sur deux pistes à la fois ; une approche « limite populiste ».
Un scénario qui se répète ?
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le PT est revenu sur le débat de sa « probable participation ». Le parti a annoncé avoir entamé les opérations légales de préparation matérielle du scrutin, mais il n’a pas tranché sur sa participation. Cependant, le parti de Louisa Hanoune a préféré laisser la décision finale au bureau politique qui devrait se tenir avant la fin du mois courant. Une impression de déjà-vu !
En janvier 2019, le PT avait utilisé la même approche. En effet, le parti des travailleurs s’était préparé à faire face au 5e mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika ; mais avec le déclenchement du mouvement populaire du Hirak, le bureau politique a fini par boycotter le scrutin et rallier le camp du peuple.
Aujourd’hui, le même scénario pourrait se répéter. Toutefois, les facteurs sont très différents, car, selon nos sources, la majorité des militants du parti veulent participer au scrutin afin de garder le contact avec le citoyen via les assemblées locales.