Les élections pour le renouvellement des assemblées communales et de wilayas ont débuté ce samedi à 8 h 00 à travers la majorité du territoire national. Intervenant en marge de l’accomplissement de « son devoir électoral », le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a abordé plusieurs questions.
Abordant la participation lors de ces élections, le président prévoit « une importante participation » par rapport aux législatives, notamment si l’on prend en considération le fait que « ces élections concernent directement le citoyen ».
Concernant toujours ce rendez-vous électoral, le président de la République a indiqué que « le vote est un droit et un devoir, mais ne peut guère être obligatoire ». Dans le même sillage, il réitère la nécessité « d’une refonte profonde des lois des collectivités locales ».
En effet, il précise que sur 1 541 communes à travers le pays, il y a plus de 900 très pauvres, alors que d’autres sont riches. Ainsi, et dans un souci d’égalité entre communes riches et pauvres, il annonce « un changement dans le code communal et de wilayal en 2022 ». Cette loi donnera aux communes « la possibilité d’adopter leurs politiques conformément à leurs capacités financières ».
Le cas des communes sans candidats
Concernant le cas des communes n’ayant pas de listes de candidats pour ces élections, Tebboune a indiqué que cela ne pose pas un problème majeur, du moment que la loi est claire à ce sujet. « Certes, il y a des communes sans candidats, or cela ne pose pas un problème », a-t-il déclaré à l’adresse des journalistes.
Selon lui, « sur les 1 541 communes que compte le pays, il y aura au maximum une quarantaine n’ayant pas de candidats pour ces élections ». Ainsi, il souligne que « des commissions de gestion » seront mises en place afin d’assurer la gestion de ces communes, et ce, en attendant l’organisation d’élections exceptionnelles.
Tebboune a également indiqué que ceux qui appellent à une « période de transition sont une minorité » soulignant qu’il « respecte l’opposition ». À ce propos, il ajoute : « nous marchons selon le choix de la majorité du peuple ». « Nous nous dirigeons vers la démocratie et pas vers la concrétisation de la démocratie de la Issaba ».
Dans ce sens, le même intervenant affirme que « l’État algérien respecte l’opposition, à condition qu’elle ne conduise pas à la violence et à ses conséquences désastreuses » ajoutant que « l’opposition politique et intellectuelle est autorisée ».