C’est une première dans les annales des élections parlementaire en Algérie et peut-être même dans le monde.
La direction locale du RND à Djelfa, après avoir adoubé une dame lors de la course à la députation en 2017, n’a pas trouvé mieux que de choisir, cette fois-ci, son époux comme candidat pour les prochaines sénatoriales prévues le 29 décembre.
Ce choix contesté par une majorité des élus du RND dans cette wilaya, dont le nombre dépasse les 200, a visiblement été imposé au grand dam de la base du parti. Les requêtes adressées au secrétaire général du parti pour dénoncer ce fait sont restées vaines jusque-là, et les élus RND, au niveau local, qui s’indignent de ce coup de force, n’écartent pas un vote sanction contre leur propre formation à l’occasion des sénatoriales.
