C’est aujourd’hui, à midi, que l’Equipe nationale mettra le cap vers Uyo où elle donnera la réplique au Nigéria pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Six heures de vol dans un avion spécial. Un périple aérien qui pèserait sur les organismes. Surtout que certains sont déjà souffrants. Les voyages en avion peuvent accentuer certaines blessures. Avec un effectif frappé de plein fouet par les blessures qui priveront les Verts de certains éléments clés, l’EN s’envole avec le doute dans les bagages.
Après un dernier galop d’entrainement ce matin, les Fennecs ont pris la direction de l’aéroport international Houari-Boumediene pour monter dans le Boeing 737-600 qui les emmènera en Nigéria. Hier, la troupe à Georges Leekens a effectué deux trainings (un dans la matinée et l’autre en fin d’après-midi) avec l’intégralité des joueurs retenus pour ce rendez-vous excepté Faouzi Ghoulam. Le staff technique n’a voulu prendre aucun risque avec le latéral gauche qui souffre des adducteurs depuis le dernier match avec le Naples SCC en «Serie A» italienne contre la Lazio de Rome (1-1).
En revanche, l’attaquant Islam Slimani, ménagé mardi, a réintégré le groupe. Le pensionnaire de Leicester City (Premier League/ Angleterre) n’avait rejoué que le week-end dernier avec son club après avoir manqué deux sorties à cause d’une légère blessure à la cuisse. Ce n’est qu’à partir d’hier donc que le sélectionneur national a pu avoir l’intégralité de ses éléments pour commencer à songer aux aspects technico-tactiques alors que l’opposition face aux « Super Eagles » approche à grands pas. Un duel dont le résultat vaudra cher dans la course vers la Russie où se tiendra le prochain Mondial dans moins de deux ans maintenant.
Malgré la vitalité de cette empoignade, nos internationaux ne veulent pas trop se mettre une pression supplémentaire. D’autant plus que les circonstances et les données qui entourent ce match sont, quelque peu (voire très), inquiétantes. « Non, nous ne sommes pas dos au mur, pour la simple et unique raison qu’il reste encore cinq matchs à jouer dans ces éliminatoires du Mondial-2018. Il ne faut pas s’alarmer, suite à cette contre-performance concédée à la maison face au Cameroun, réfute Aïssa Mandi (Real Betis/Liga espagnole).
On ira au Nigeria confiants et avec nos armes. Je reste persuadé que nous avons les moyens d’aller chercher un résultat positif là-bas.» De son côté, Baghdad Bounedjah change quelque peu le son de cloche. « Ce sera un match très difficile. C’est une rencontre que nous sommes obligés de remporter pour récupérer les deux points perdus à Blida face à la sélection camerounaise. Le Nigeria est un gros morceau. Un match très difficile pour les deux équipes mais on fera le maximum pour redonner la joie à notre peuple inch’Allah. Le Nigeria s’est imposé lors de la rencontre en Zambie. Il fera donc le maximum pour s’imposer une seconde fois dans ces éliminatoires.
La tâche sera difficile », juge l’ancien avant-centre de l’USM El-Harrach et actuel sociétaire d’Al-Sadd (Qatar) qui est venu combler la défection de Rachid Ghezzal. Pour ce qui est de l’analyse de la posture de notre sélection, c’est le meilleur buteur du championnat qatari qui s’est montré le plus cartésien. Lui et ses compères devront rendre une copie parfaite s’ils veulent ramener le résultat idéal. « Il faudra se concentrer sur les tâches offensives et défensives qui nous attendent ce samedi chez le Nigéria.
Et on va tout faire pour réaliser un bon résultat », dira Sofiane Hanni, qui a suppléé le forfait d’Adam Ounas, blessé et obligé de différer ses débuts avec la tunique de l’Algérie pour une date ultérieure à cause d’une blessure à la cheville. Si l’attaque Dz pourra faire valoir son énorme potentiel à Uyo, l’arrière-garde passera un réel test. Surtout si le taulier Ghoulam ne sera pas de la partie. Une véritable crainte.