Suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine, la France a fait le pas d’accueillir les rĂ©fugiĂ©s Ă©chappant une telle situation d’insĂ©curitĂ©. Cependant, parmi ces derniers, on compte des Ă©tudiants algĂ©riens; qui ont dĂ©cidĂ©, un jour, de poursuivre leurs cursus universitaires en Ukraine.
Cependant, la France ne s’est pas retenue très longtemps pour lancer les premières obligations de quitter le territoire français. Une procĂ©dure très redoutĂ©e par les ressortissants algĂ©riens Ă©tablis dans l’hexagone. En effet, ce dernier estime que certains rĂ©fugiĂ©s peuvent se retourner vers leurs pays d’origines. Dans la mesure oĂą ceux-ci prĂ©sentent des conditions sĂ»res et sĂ©curisĂ©es. Ainsi, le gouvernement français a accordĂ© aux Ă©trangers rĂ©sidant en Ukraine une protection de seulement un mois.
Au nombre de ces rĂ©fugiĂ©s Ă qui la France Ă adresser une obligation de quitter le territoire Français, figure Nissia. Cette Ă©tudiante, qui s’est lancer, un jour, dans l’aventure de quitter sa famille en AlgĂ©rie, pour poursuivre ses Ă©tudes en Ukraine.
Fuyant l’Ukraine, une Ă©tudiante algĂ©rienne face une OQTF
Originaire de Bejaia, cette ville cĂ´tière de l’AlgĂ©rie, Nissia a rejoint la facultĂ© d’Odessa sise dans le Sud de l’Ukraine; pour poursuivre ses Ă©tudes universitaires en paramĂ©dical. Elle quitte ce pays, Ă la recherche de plus de sĂ©curitĂ©, suite au conflit russo-ukrainien. Et ce, en direction de la Pologne puis l’Allemagne pour arriver en France. LĂ oĂą elle retrouve sa famille et bĂ©nĂ©ficie d’une protection temporaire d’un mois.
Le mois de mai dernier, et dans l’espoir de trouver une solution pour sa situation de rĂ©fugiĂ©e. Nissia s’est adressĂ© Ă la prĂ©fecture d’Yveline Ă Paris. Cependant, sur place, elle reçoit l’accueil froid d’un agent lui demandant son passeport et son certificat d’Ă©tudes ukrainien. Quelques minutes plus tard, l’agent lui dĂ©livre une obligation de quitter le territoire français, et lui fais comprendre qu’elle dispose uniquement d’un dĂ©lai d’un mois pour rejoindre son pays d’origines, l’AlgĂ©rie. Il s’agit du moins de ce qu’a rapportĂ© InfoMigrants aux dires de la jeune femme de 30 ans.
Pensant Ă une prochaine demande de titre de sĂ©jour, Nissia a dĂ©jĂ obtenu l’acceptation de deux universitĂ©s françaises, notamment Ă Bordeau et Lyon. MalgrĂ©, le gouvernement français considère que la jeune AlgĂ©rienne ne dispose pas des critères requis pour l’obtention d’un titre de sĂ©jour.
ArrivĂ©e au terme du dĂ©lais que les français lui ont accordĂ©, Nissia n’a encore pas prie de dĂ©cision. Etant pas prĂŞte de tous envoyer en l’air et de rejoindre l’AlgĂ©rie, celle-ci ne dispose que du choix concernant Ă quitter la France Ă destination d’un autre pays. Cependant, pour l’instant, la jeune Ă©tudiante algĂ©rienne poursuit ses cours Ă distance, et songe Ă toute possibilitĂ© lui permettant l’obtention d’un titre de sĂ©jour en France.