La répression policière qui s’est abattue ces derniers temps sur les manifestants qui participaient aux marches du vendredi n’a pas manqué de susciter colère et indignation à l’étranger, en France précisément. Dans une déclaration rendue publique hier et signée par 49 associations et près de 150 premiers signataires (René Gallissot, Aïssa Kadri, Nadia Kaci, Souad Massi, Abdellatif Laabi, Étienne Balibar, Olivier Le Cour Grandmaison, etc.), cet aréopage de personnalités algériennes et étrangères s’est vigoureusement élevé contre cette répression qui, selon lui, “ne doit pas être tue”.
“Elle doit être dénoncée fermement, vigoureusement, par toutes les consciences libres. Nous appelons toutes les associations et organisations à dénoncer ces atteintes aux droits de l’Homme”, ont clamé les signataires, qui n’ont pas manqué d’appeler à “l’arrêt immédiat de la répression et des persécutions, ainsi qu’à la libération de tous les détenus d’opinion”. “Lors de la manifestation du vendredi 5 juillet, des scènes de violence policière ont été révélées au monde entier : des policiers se sont acharnés sur des manifestants à terre qui ne constituaient aucune menace pour eux ni pour quiconque. La liste des violations des droits de l’Homme est déjà longue et ne cesse de s’allonger dangereusement”, ont relevé les signataires de la déclaration qui ont tenu à saluer le “pacifisme” du peuple algérien.
Arab C.