Elle prévoit le retour au crédit à la consommation : La lfc 2015 en débat à l’apn

Elle prévoit le retour au crédit à la consommation : La lfc 2015 en débat à l’apn

Les Algériens pourront également, grâce aux dispositions charriées par la LFC 2015, renouer avec le fameux crédit à la consommation.

Elle prévoit le retour du crédit à la consommation, une meilleure aisance financière pour les salariés et donc un pouvoir d’achat ragaillardi et des faveurs fiscales au profit des investisseurs. Ce ne sont là que quelques aspects positifs de la mouture de la loi de finances pour 2015 (LFC), l’une des plus ambitieuses de l’histoire économique du pays.

Le document en débat, depuis hier, au Sénat est annoncé alors que se profile à l’horizon un déficit budgétaire certain dû, notamment aux dépenses impérieuses qu’engrange le parachèvement de projets inédits ou en cours. Ces derniers relevant surtout du nouveau plan quinquennal, voire même de l’ancien. Les dépenses publiques, sont en fait réparties entre des dépenses de fonctionnement de 4 972,3 mds de DA et des dépenses d’équipement de 3 885,8 mds de DA. Est-il précisé.

Ainsi, c’est lors d’une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, premier responsable de l’institution parlementaire, que le ministre des Finances, M.Mohamed Djellab, a présenté la LFC 2015. Celle ci prévoit donc des recettes budgétaires de 4 684,6 milliards (mds) de DA et des dépenses publiques de 8 858,1 mds de DA, soit un déficit budgétaire de 4 173,3 mds de DA (l’équivalent de 22,1% du PIB). L’on précise que le cadrage macroéconomique du PLF 2015, a été élaboré sur la base d’un prix de baril de pétrole de 37 dollars US pour le prix de référence fiscal.

Le texte qui va gérer la vie économique nationale mise par ailleurs sur une croissance économique de 3,42% globalement et de 4,25% hors-hydrocarbures et sur une variation de l’indice des prix à la consommation de 3% contre 3,5% en 2014. Il évoque spécialement la définition du Snmg laquelle a été révisée à la faveur de l’abrogation de l’article 87 bis de la loi n°90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations de travail, annoncée en février dernier.

A l’aune de cette nouveauté, les ménages pourront prétendre à une bouffée d’oxygène au plan de la finance et pourront être plus enclins à la dépense tous azimuts. En somme, les Algériens auront un meilleur pouvoir d’achat, du moins le texte le promet implicitement. Les Algériens pourront également, grâce aux dispositions charriées par la LFC 2015, renouer avec le fameux crédit à la consommation. Ne seront tolérés dans ce cadre que les biens fabriqués localement.

Adopté par le gouvernement lors du Conseil des ministres d’août dernier, le PLF 2015 consacre, en effet, le retour du crédit à la consommation par l’autorisation des banques d’octroyer des crédits aux ménages. Il est clair que les rédacteurs de la LFC 2015 traduisent la volonté de l’Etat de continuer à injecter des ressources pour soutenir la croissance avec un apport plus important destiné à créer une économie productive à travers, notamment, le financement de la restructuration du secteur industriel.

Néanmoins, d’autres secteurs semblent très budgétivores, à la lecture des crédits ouverts au titre du budget de fonctionnement.